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Pourquoi ne progressez-vous plus ? N'en restez pas là !

#1 Guest_tizeph_*

  • Groupe : Invité

Posté 21 December 2010 - 16:39

A posté une image

N'en restez pas là !!!

Elle est sacrément loin votre première leçon de guitare sommaire (une ligne de bling, une ligne de blang sur un cahier propre et bien tenu, merci Bobby Lapointe). Vous avez atteint un certain ni veau, mais quoi que vous fassiez, vous n'arrivez plus à progresser. Vous êtes au point de non-retour, vous tournez en rond, vous n'arrivez plus à faire reculer les limites de l'impossible. Ça arrive à tout le monde, rassurez-vous. C'est tout a fait normal. Tout guitariste, célèbre ou illustre inconnu, a un jour, éprouvé ce genre de sentiment passager. Passager, car vous n'avez pas intérêt à vous cantonner à ce que vous croyez être le sommet de votre art ou de vos possibilités. C' est pourquoi nous avons défrichée pour vous différentes méthodes qui devraient vous aider dans votre quête assoiffée de progrès, si du moins tel est votre désir, en vous donnant par la les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs. Certaines des options que nous vous proposons ne sont peut-être pas adaptées à votre cas pour des raisons diverses, d'autres figurent sans doute déjà à votre ordre du jour. Mais quoi qu'il en soit, n'hésitez pas a éplucher les différentes suggestions qui vous seront faites plus loin; vous y trouverez probablement un élément nouveau a inclure dans votre discipline musicale quotidien ne. Même s'il est souvent difficile de changer ses vielles habitudes, c'est pourtant la première chose à faire lorsque l'on se trouve en état de stagnation. Alors courage, agissez dès maintenant.

Sommaire :
* <a href="#I">L'École</a>
* <a href="#II">Jouer avec les autres</a>
* <a href="#III">Arranger, composer, créer son répertoire</a>
* <a href="#IV">La scène</a>
* <a href="#V">Apprendre soi-même</a>
* <a href="#VI">Cours particuliers</a>
* <a href="#VII">Changement d'attitude et de style de vie</a>
* <a href="#VIII">Conclusion</a>

<span id="I">L'ECOLE</span>

C'est l'option la plus académique, d'autant plus que la France, c'est clair, n'est pas un pays de Rock'n'roll Roll. Pour vous lancer a corps perdu dans les joies de l'apprentissage musical, il existe différentes structures officielles. Tout d' abord, le conservatoire municipal (nous n'aborderons pas les deux heures de «musique» dispensées en principe par les établissements primaires, de qualité variable et d'intérêt incertain d'un établissement à l'autre. Au conservatoire, fini la rigolade, c'est un an de solfège obligatoire, voire deux, avant de toucher l'instrument aux courbes émouvantes qui vous fait tellement en vie. D'autant que très souvent, la «classe guitare», lorsqu'il y en a une, co­mprend des listes d'attente plus décourageantes que le solfège lui-même. Si votre savoir et vos possibilités vous le permettent, vous pouvez opter pour l'échelon supérieur: le conservatoire national, sorte d'École Polytechnique de la musique. C'est de la que sortent les arrangeurs, capables d'écrire des musiques de films par exemple. C'est un travail d'écriture, mais pas du rock. Dans le même esprit des écoles privées de jazz se sont montées à l'époque du renouveau Jazz des années soixante-dix. En dehors de ces écoles qui ne vous inspirent peut-être pas, il existe en France un second lieu d'enseignement de la musique : les écoles de quartier. Ensuite vous pouvez prendre des cours particuliers avec un professeur ou en groupe, dans les MPT ou associations. A vous de f­­aire votre choix; difficile, il est vrai, compte tenu que, pendant longtemps les guitares électriques sur le marché français n'étaient que de pâles copi­­es de leurs homologues américaines. Les musiciens ­professionnels se sont reconvertis dans ­l'enseignement la plupart du temps. Q­uand est-il alors de l'enseignement du rock en France ? Il y a eu de nombreuses tentatives destinées à ouvrir des écoles de roc­k plus ou moins fructueuses, sachant qu'elles ont besoin d'être subventionnées pour survivre.

Comment procéder :
Écrivez aux différentes écoles pour vous renseigner sur les conditions d'admission (celles-ci changent d'une école a l'autre), la nature des cours, le matériel, le niveau d' enseignement et les éventuels débouchés pour les futurs professionnels.

Comment se préparer :
Entrainez-vous comme un malade a la lecture du solfège, réorganisez-vous pour avoir tout le temps nécessaire à l'étude de la musique et économisez vos sous.

<span id="II">JOUER AVEC LES AUTRES</span>

Si le système éducatif vous rebute ou que rien de satisfaisant ne se trouve près de chez vous, jouer avec les autres vous permettra de palier cet inconvénient. En effet, jouer en compagnie d'autres personnes vous permettra d'étendre votre champ d'action, de dépasser les frontières musicales et de vous découvrir de­s qualités que vous ne pensiez pas posséder. Même un soliste a intérêt à cet exercice, car la personne extérieure possède le recul que vous n'avez pas ; ­ son point de vue peut tout à fait élargir le votre et faire germer de nouvelles idées. Essayez donc de participer à différents projets afin de découvrir celui qui vous va le mieux. Jouez dans un groupe de regga­e es­­sayez-vous a la country, retournez au funk, passez par la section rythmique d'un groupe de jazz. Soyez audacieux ! Pourquoi ne pas essayer la guitare classique, ou un quartet de guitares ne jouant que des arrangements de morceaux pour orchestres de chambre ? Les guitaristes rythmiques en particulier apprendront beaucoup de ce genre d'exercices. En tout cas ne vous fermez pas à un style de musique particulier sous prétexte que ce n'est pas votre tasse de thé ou qu'il vous est totalement étranger. Au contraire, soyez ouvert et tolérant à tous les styles de musique.

Comment procéder :
Répondez aux petites annonces, passez des auditions pour tout ce qui vous semble dans vos cordes et aussi pour ce qui ne semble pas l'être tout a fait. Aidez d'autres guitaristes dans leurs compos et proposez-vous de les accompagner lors de leurs concerts ou auditions. On ne sait jamais !

Comment se préparer :
Écoutez à l'avance le genre de musique que vous allez jouer et entrainez-vous sur quelques riffs en particulier (même si ce n'est que la section rythmique). Préparez votre live comme un pro et soyez toujours prêt a intervenir rapidement avec votre matos sur scène. Apprenez vite.

<span id="III">ARRANGER, COMPOSER, CREER SON REPERTOIRE</span>

Bien que faisant partie du même chapitre, chacun de ces sujets mérite un développement particulier. Arranger consiste à prendre un morceau existant déjà (qu'il s'agisse du votre ou de celui de quelqu'un d'autre) et à y appliquer un certain schéma musical. Vous pouvez aussi bien arranger un solo de guitare pour une chansonnette, que pour un petit groupe comprenant deux guitares, une basse et une batterie, ou pour un ensemble avec section de cuivres et de cordes. Dans chacun de ces cas, vous devez mettre en application votre capacité à arranger, ce qui vous force à prendre en compte tous les aspects musicaux. Arranger des morceaux ne changera peut-être rien à votre technique instrumentale, mais améliorera votre oreille. Vous arrangez un morceau d'après l'idée que vous vous faites du son qu'il devrait avoir. Lorsque le morceau sera interprété, vous aurez sans doute à nouveau envie d'en modifier certains aspects pour l'améliorer encore. Ce travail rapproche davantage votre oreille interne de votre oreille.
La composition est l'acte de création par excellence. Cela peut inclure l'arrangement, mais ce n'est pas obligatoire. Lorsque vous écrivez, vous êtes à la recherche d'un son dans votre esprit, mais pas forcement de ce que vous êtes effectivement capable de jouer. Il faudra vous forcer à jouer ce que votre oreille vous dicte et non le contraire. Tout guitariste qui se respecte est compétent en matière de composition. Vous n'êtes pas obligé d'écrire des chansons, du reste. Vous pouvez très bien écrire des instrumentaux ou un solo sur la base d'une progression d'accords qui existe déjà. La chose importante est de le faire comme un compositeur. N'empoignez pas votre guitare en improvisant un solo. Prenez plutôt un stylo, un papier, et écrivez le, en utilisant la guitare uniquement pour vérifier votre travail. Servez-vous d' abord de votre oreille, puis laissez suivre la guitare. Avoir un répertoire, c'est être capable, une fois qu'on a composé et arrangé des morceaux, de les garder en stock. Car souvent, les guitaristes n'apprennent pas la musique comme le font la plupart des musiciens, c'est à dire en apprenant les morceaux dans leur intégralité. Si bien que, souvent, lorsqu'un guitariste se trouve devant un groupe de personnes avec sa guitare et que quelqu'un lance un : «Joue-nous quelque chose», il se trouve bien embêté, car il s'aperçoit qu'il ne peut pas vraiment jouer des chansons. Alors que s'il se trouvait accompagné d'un groupe interprétant un blues LA, il pourrait improviser une bafouille tout à fait agréable a l'oreille. Quelle est donc la cause de ce mystérieux décalage ? Ce pauvre guitariste souffre du SDR (Syndrome du Déficit de Répertoire)" un mal qui affecte les guitaristes plus que tout autre catégorie d'instrumentalistes, tandis que les joueurs de classique et fingerpickers sont généralement calés, puisque c'est là tout ce qu'il font : apprendre des chansons. Apprendre et mémoriser des compos est une discipline musicale importante, car elle entretiendra votre mémoire et vous permettra d'apprendre plus vite.


Comment procéder :
" ­ Arranger pour un groupe : apprene­­z à programmer des rythmes de bas­­es sur une boite a rythmes. " Faites l'acquisition d'une basse bon marché et apprenez à en jouer, de sorte que vos idées prennent vie en rythme (les accompagnements digitaux automatiques peuvent faire l'affaire, mais vous n'apprendrez pas vraiment à arranger si vous vous en servez tout le temps). Ajoutez ­des parties de guitares et autres passages complémentaires pour donner de l'unité au m­orceau.
Arranger pour une guitare solo : ­ écrivez une mélodie et décidez d'un schéma musical pour elle : fingerpicking, contrepoint à deux lignes, accords mélodiques, etc. Ensuite apprenez à lire le morceau comme s'il était écrit par Bach en personne. Comme il est très difficile d'écrire dans sa tête, n'hésitez pas à vous servir d'un crayon et de papier. Composer : Mettez vos idées sur papier et cassette sans les laisser inachevées. Le monde est rempli d'ébauches de bonnes idées car les gens manquent de la ténacité et de la constance nécessaires pour ­ les achever. Astreignez-vous à un programme quotidien, qu'il s'agisse d'écrire de nouvelles idées ou de terminer un travail en cours.
Répertoire : Composez-vous un assortiment d'exercices de style varies : ragtime, solo de ­basse, blues, tocatta et fugue, jazz, chanson traditionnelle celte, flamenco... Ameutez ensuite toute la famille et les copains pour leur montrer que vous avez surmonté votre complexe de SDR.


Comment se préparer :
Procurez-vous un quatre pistes, de préférence en état de marche, ainsi que deux carnets de notes : un pour la musique, l'autre pour les paroles et une autres notes non musicales. Ayez votre matériel toujours a disposition, de sorte que, lorsque vous êtes soudainement pris d'une fièvre créative, vous n'ayez pas à vous précipiter chez le bassiste pour récupérer votre micro. Faites en sorte que vos carnets de notes soient bien remplis. En effet, l'appétit vient en mangeant : plus facilement vous é­crivez vos idées, meilleur vous deviendrez.

<span id="IV">LA SCENE</span>
­
N'importe que­l pro vous le dira : rien ne vaut des concerts réguliers pour progresser rapidement. Être confronté le plus fréquemment possible à un public fera de vous un meilleur musicien, bien plus que si vous passiez ce même temps dans votre cave a jouer avec votre boite a rythme, cela ne fait aucun doute. Peut-être est-ce dû au soudain accès de terreur qui va vous étreindre ou au flot d' adrénaline que vous allez produire, qui sait C'est en tout cas un reflet de la qualité de votre travail en solitaire, avec l'effet du micro-ondes en plus. Alors, pourquoi ne pas proposer vos services au restaurant du coin, que ce soit en solo ou avec un pote, pour rien ou pour une rétribution plus ou moins symbolique ? Il existe aussi des soirées à scène ouverte, même si c'est beaucoup plus courant aux États-Unis qu'en France. Participez à la Fête de la musique (vous avez main tenant un an pour vous y préparer !), organisez des concerts pour vos copains, produisez-vous dans des bistrots pour un apéritif concert. Les occasions de se produire en public sont nombreuses et votre futur employeur sera peut-être dans l'assistance, ce soir là.

Comment procéder :
Jetez-vous a corps perdu dans toute situation de live qui s'offre à vous. Proposez vos services aux bars du quartier. (Tous les groupes célèbres sont passes par ces bars là). Passez des annonces, que ce soit sur les murs du lycée, de la fac, ou du journal local. Apprenez à chanter. Même si ce n'est que pour faire les chœurs. Vous intéresserez plus de gens si vous êtes capable de chanter que de jouer comme Frank Zappa.

Comment se préparer :
Ayez un matériel de tournée toujours prêt a l'usage (y compris le micro !) et à la moindre allée et venue. Soyez un modèle d'efficacité. Le patron de la salle vous en saura gré, et vous gagnerez un temps précieux que vous pourrez utiliser à vous préparer psychologiquement pour la scène. Connaissez bien vos pédales d'effet, de sorte à n'avoir qu'à les effleurer de la pointe de l'orteil pour changer votre son.

<span id="V">APPRENDRE SOI-MEME</span>

C'est sans doute la voie la plus difficile et celle qui demande le plus d'abnégation. Vous devrez être l'étudiant et le prof ; le juge et le participant a la fois. Si c'est le chemin que vous devez emprunter. Sachez toutefois que le matériel ne manque pas a cet effet : il existe des quantités de méthodes, de disques et de vidéos pédagogiques ; de logiciels et de partitions extrêmement précis de tout guitar hero de passage sur la planète. A partir de là, à vous de créer un programme d'étude alliant la théorie et la pratique. Vous pourrez par exemple étudier Pat Martino pour apprendre différents modes et changements, puis vous passer une vidéo pour perfectionner votre technique de jeu de trois notes par cordes. Étudier de cette faç­on est toujours plus facile et motivant lorsqu'on a un but précis : apprendre des solos de Satriani ou une suite de Bach a la guitare. Munissez-vous d'une boite à rythme, cela vous servira d'accompagnement et de métronome. Transcrivez aussi d'oreille, même si la partition du morceau existe déjà dans le commerce.
Les guitaristes autodidactes ont généralement beaucoup d'oreille. Ne vous contentez pas de tout apprendre avec des bouquins, mais multipliez votre champ de compétences en variant les plaisirs : transcription d'un solo, étude d'un morceau classique et amélioration de votre technique du slide... Cela vous permettra de trouver un regain d'intérêt pour des disciplines dont l'étude est rébarbative.


Comment procéder :
Planifiez votre travail dans le temps et procurez-vous les médias nécessaires (CD. Vidéo, logiciels et transcriptions de vos solos préférés...) Tenez deux plannings : celui des objectifs que vous vous êtes fixés et celui que vous avez réellement effectué. Soyez exigeant avec vous-même.

Comment se préparer :
Aménagez-vous un espace fonctionnel pour la musique, avec un magnéto à deux vitesses pour la transcription et un séquenceur programmable, du papier à musique et un chevalet pour vos partitions, un casque et un grand bureau.

<span id="VI">COURS PARTICULIERS</span>

Trouver le bon professeur ne consiste pas simplement à jeter un coup d'œil dans les pages jaunes ou à brancher le fils de la concierge juste parce que vous avez entendu dire qu'il joue de la guitare. Trouver le bon équilibre entre le talent, la pédagogie, la polyvalence et surtout e bon feeling peut nécessiter plusieurs essais. Si vous vous trouvez dans une situation qui ne vous convient pas, n'insistez pas et allez voir ailleurs. Il faut des semaines, parfois des mois avant d'être sur d'avoir fait le bon choix. Vous pouvez tout a fait prendre plusieurs leçons simultanément : des cours avec un prof classique et d'autres avec un prof enseignant le rock sans que les deux soient au courant. Ou des cours de théorie d'un cote et de pratique de l'autre; de piano et de guitare ; de violoncelle, de batterie et de guitare... Ne vous limitez pas, d'autant que si vous aviez au départ choisi de vous consacrer à temps plein à la musique mais que les circonstances vous en empêchent, la multiplication de cours privés est une solution.

Comment procéder :
Mettez-vous dans la peau d'un agent du FBI faites votre petite enquête sur le prof qui vous intér­esse à priori : discutez avec ses anciens et nouveaux élèves, jetez un coup d'œil au programme qu'il à donné, parlez à ses profs à lui, interrogez ses voisins, relevez son numéro de sécurité sociale... Essayez lui faire évaluer vos possibilités, afin de voir s'il relève effectivement quelles sont vos capacités et faiblesses avec justesse et discernement. Car vous vous lancez dans une relation qui n'a pas intérêt à être à sens unique et qui va vous couter de l'argent. Et même si vous avez été vigilant, vous pourrez quand même avoir envie de changer de prof au bout d'un moment.

Comment se préparer :
Capitalisez votre temps et votre argent pour maximiser la rentabilité de vos leçons. Réservez tous les jours une plage horaire, toujours la même, pour travailler uniquement ce que vous avez appris en cours.


<span id="VII">CHANGEMENT D'ATTITUDE ET DE STYLE DE VIE</span>

Parfois, quoi que l'on fasse, rien ne peut réveiller les processus de création. Vous avez beau retourner vos neurones dans tous les sens, rien ne vient car vous n'êtes pas dispose psychologiquement. Peut-être êtes-vous trop anxieux, trop angoissé pour cela. Ou bien êtes-vous déprimé parce que vous vivez depuis toujours dans la ville ou vous êtes né et que vous avez l'impression que tant que vous y vivrez, vous ne pourrez pas commencer vraiment votre vie d'artiste. Vous rêvez de partir à Paris, ou pour une autre grande ville, comme... Los Angeles par exemple ! Sans doute aussi ne vous sentez-vous pas en bonne sante (physique ou mentale !) et que vous battre avec vos démons intérieurs sape votre créativité. Si vous vous sentez concerne par l'une de ces causes de SMA (Stérilité Musicale Aigüe), il est temps d'opter pour un changement de style de vie. Ce changement peut passer par des choses toutes bêtes. Comme se construire un espace spécialement consacré à la musique, de manière à disposer d'un refuge musical permanent, au lieu de travailler assis en tailleur sur votre lit ou sur la table du salon. Vous jouez de la guitare électrique tout le temps ? Tâtez de la guitare acoustique en apprenant à en jouer. C'est aussi une manière de changer complètement d'attitude et de réveiller vos instincts créateurs. Parfois aussi, le fait de quitter l'air pur d'une petite agglomération pour l'air pollué d'une grande ville peut s'avérer très rafraîchissant. On part parfois avec l'ambition d'entrer au conservatoire national et le simple contact avec la nouveauté peut s'avérer être un grand bol d'air frais. On rencontre de nouvelles personnes et la création votre se réveille : on forme un groupe, puis un deuxième puis finalement on n'entre jamais au conservatoire national; sans pour autant perdre au change ! Tout ceci pour dire qu'un changement pour une raison particulière peut ouvrir la voie à d'autres possibilités auxquelles on n'avait pas pensé. Un autre exemple: vous travaillez la journée pour pouvoir faire de la musique le soir. Envisagez donc de faire le contraire. Travaillez la nuit pour pouvoir aller à l'école ou pour répéter la journée. Le changement pourrait bien montrer que vous êtes plus productif la journée que le soir, après une journée de boulot alimentaire. Même si vous êtes fatigué de votre travail de nuit, vous serez quand même plus frais pour votre séance de répétition et ce qui est en fait vraiment essentiel : votre musique.



<span id="VIII">CONCLUSION</span>

Essayez de suivre un de ces conseils pendant trois mois, et vous verrez le changement. Cela devrait vous donner la motivation nécessaire pour continuer pendant un an, deux ans, ou le tout le temps dont vous avez besoin. Dépasser les obstacles à la création musicale peut demander beaucoup d'énergie, mais de gros progrès peuvent être faits si vous vous tenez à votre programme. Ce n'est pas difficile de faire de la musique, mais comme toute chose, c'est très difficile de le faire bien. On peut comparer cela a une discipline sportive: il faut s'entrainer beaucoup pour faire de la compétition pendant toute une saison. Mais à l'issue de la saison vous êtes meilleur qu'au début et vous devenez meilleur au fur et a me sure des années. C'est la même chose en musique. Vous ne vous verrez pas forcement progresser très vite, l'entrainement sera peut-être long, fastidieux ou même douloureux. Mais si vous respectez vos engagements, vous pourrez regarder trois mois en arrière en vous disant qu'a l'époque, vous étiez loin du compte. Et contrairement au sport, la musique ne souffre d'aucune limite de temps: c'est un amour qui dure toute la vie.
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#2 Utilisateur non-connecté   martin_guitariste Icône

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Posté 25 June 2011 - 20:46

Bigre, c'est sacrément bien écrit !

Chapeau tizeph.
GUITARE::IMPROVISATION -> le site de l'improvisation à la guitare
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#3 Utilisateur non-connecté   Edmilerad Icône

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Posté 25 May 2012 - 17:17

Très beau sujet !

Quand on apprend seul, planifier ses séances de guitare est en effet la clé de progrès réguliers.
Par ailleurs, un autre facteur qui peut ralentir ou arrêter vos progrès, ce sont les erreurs que vous faites et dont vous n'avez pas conscience.
Une des erreurs les plus fréquente et les plus pernicieuse, c'est la tension qui s'accumule dans les muscles de vos mains et du haut de votre corps lorsque vous jouez. Au fur et à mesure, vous vous habituez à un niveau de tension de plus en plus fort. La tension n'est pas en soi une mauvaise chose, car c'est elle aussi qui vous permet de jouer et d'appuyer sur les cordes.

Cependant, elle est néfaste lorsqu'elle vous empêche de progresser. Lorsque vos muscles sont chargés de tension, vous perdez le contrôle, vos doigts se déplacent moins rapidement, vous fatiguez plus vite, ...

Une des pistes pour retrouver le chemin des progrès c'est de porter attention à la tension dans vos muscles et de travailler à la diminuer.

Bonne pratique ! et faites vous plaisir !
DouDou passionné de guitare avec :
www.laguitarepourtous.com
0

#4 Utilisateur non-connecté   petrucci1958 Icône

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Posté 14 August 2015 - 15:15

Voir le messagetizeph, le 21 December 2010 - 16:39, a dit :

A posté une image

N'en restez pas là !!!

Elle est sacrément loin votre première leçon de guitare sommaire (une ligne de bling, une ligne de blang sur un cahier propre et bien tenu, merci Bobby Lapointe). Vous avez atteint un certain ni veau, mais quoi que vous fassiez, vous n'arrivez plus à progresser. Vous êtes au point de non-retour, vous tournez en rond, vous n'arrivez plus à faire reculer les limites de l'impossible. Ça arrive à tout le monde, rassurez-vous. C'est tout a fait normal. Tout guitariste, célèbre ou illustre inconnu, a un jour, éprouvé ce genre de sentiment passager. Passager, car vous n'avez pas intérêt à vous cantonner à ce que vous croyez être le sommet de votre art ou de vos possibilités. C' est pourquoi nous avons défrichée pour vous différentes méthodes qui devraient vous aider dans votre quête assoiffée de progrès, si du moins tel est votre désir, en vous donnant par la les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs. Certaines des options que nous vous proposons ne sont peut-être pas adaptées à votre cas pour des raisons diverses, d'autres figurent sans doute déjà à votre ordre du jour. Mais quoi qu'il en soit, n'hésitez pas a éplucher les différentes suggestions qui vous seront faites plus loin; vous y trouverez probablement un élément nouveau a inclure dans votre discipline musicale quotidien ne. Même s'il est souvent difficile de changer ses vielles habitudes, c'est pourtant la première chose à faire lorsque l'on se trouve en état de stagnation. Alors courage, agissez dès maintenant.

Sommaire :
* <a href="#I">L'École</a>
* <a href="#II">Jouer avec les autres</a>
* <a href="#III">Arranger, composer, créer son répertoire</a>
* <a href="#IV">La scène</a>
* <a href="#V">Apprendre soi-même</a>
* <a href="#VI">Cours particuliers</a>
* <a href="#VII">Changement d'attitude et de style de vie</a>
* <a href="#VIII">Conclusion</a>

<span id="I">L'ECOLE</span>

C'est l'option la plus académique, d'autant plus que la France, c'est clair, n'est pas un pays de Rock'n'roll Roll. Pour vous lancer a corps perdu dans les joies de l'apprentissage musical, il existe différentes structures officielles. Tout d' abord, le conservatoire municipal (nous n'aborderons pas les deux heures de «musique» dispensées en principe par les établissements primaires, de qualité variable et d'intérêt incertain d'un établissement à l'autre. Au conservatoire, fini la rigolade, c'est un an de solfège obligatoire, voire deux, avant de toucher l'instrument aux courbes émouvantes qui vous fait tellement en vie. D'autant que très souvent, la «classe guitare», lorsqu'il y en a une, co­mprend des listes d'attente plus décourageantes que le solfège lui-même. Si votre savoir et vos possibilités vous le permettent, vous pouvez opter pour l'échelon supérieur: le conservatoire national, sorte d'École Polytechnique de la musique. C'est de la que sortent les arrangeurs, capables d'écrire des musiques de films par exemple. C'est un travail d'écriture, mais pas du rock. Dans le même esprit des écoles privées de jazz se sont montées à l'époque du renouveau Jazz des années soixante-dix. En dehors de ces écoles qui ne vous inspirent peut-être pas, il existe en France un second lieu d'enseignement de la musique : les écoles de quartier. Ensuite vous pouvez prendre des cours particuliers avec un professeur ou en groupe, dans les MPT ou associations. A vous de f­­aire votre choix; difficile, il est vrai, compte tenu que, pendant longtemps les guitares électriques sur le marché français n'étaient que de pâles copi­­es de leurs homologues américaines. Les musiciens ­professionnels se sont reconvertis dans ­l'enseignement la plupart du temps. Q­uand est-il alors de l'enseignement du rock en France ? Il y a eu de nombreuses tentatives destinées à ouvrir des écoles de roc­k plus ou moins fructueuses, sachant qu'elles ont besoin d'être subventionnées pour survivre.

Comment procéder :
Écrivez aux différentes écoles pour vous renseigner sur les conditions d'admission (celles-ci changent d'une école a l'autre), la nature des cours, le matériel, le niveau d' enseignement et les éventuels débouchés pour les futurs professionnels.

Comment se préparer :
Entrainez-vous comme un malade a la lecture du solfège, réorganisez-vous pour avoir tout le temps nécessaire à l'étude de la musique et économisez vos sous.

<span id="II">JOUER AVEC LES AUTRES</span>

Si le système éducatif vous rebute ou que rien de satisfaisant ne se trouve près de chez vous, jouer avec les autres vous permettra de palier cet inconvénient. En effet, jouer en compagnie d'autres personnes vous permettra d'étendre votre champ d'action, de dépasser les frontières musicales et de vous découvrir de­s qualités que vous ne pensiez pas posséder. Même un soliste a intérêt à cet exercice, car la personne extérieure possède le recul que vous n'avez pas ; ­ son point de vue peut tout à fait élargir le votre et faire germer de nouvelles idées. Essayez donc de participer à différents projets afin de découvrir celui qui vous va le mieux. Jouez dans un groupe de regga­e es­­sayez-vous a la country, retournez au funk, passez par la section rythmique d'un groupe de jazz. Soyez audacieux ! Pourquoi ne pas essayer la guitare classique, ou un quartet de guitares ne jouant que des arrangements de morceaux pour orchestres de chambre ? Les guitaristes rythmiques en particulier apprendront beaucoup de ce genre d'exercices. En tout cas ne vous fermez pas à un style de musique particulier sous prétexte que ce n'est pas votre tasse de thé ou qu'il vous est totalement étranger. Au contraire, soyez ouvert et tolérant à tous les styles de musique.

Comment procéder :
Répondez aux petites annonces, passez des auditions pour tout ce qui vous semble dans vos cordes et aussi pour ce qui ne semble pas l'être tout a fait. Aidez d'autres guitaristes dans leurs compos et proposez-vous de les accompagner lors de leurs concerts ou auditions. On ne sait jamais !

Comment se préparer :
Écoutez à l'avance le genre de musique que vous allez jouer et entrainez-vous sur quelques riffs en particulier (même si ce n'est que la section rythmique). Préparez votre live comme un pro et soyez toujours prêt a intervenir rapidement avec votre matos sur scène. Apprenez vite.

<span id="III">ARRANGER, COMPOSER, CREER SON REPERTOIRE</span>

Bien que faisant partie du même chapitre, chacun de ces sujets mérite un développement particulier. Arranger consiste à prendre un morceau existant déjà (qu'il s'agisse du votre ou de celui de quelqu'un d'autre) et à y appliquer un certain schéma musical. Vous pouvez aussi bien arranger un solo de guitare pour une chansonnette, que pour un petit groupe comprenant deux guitares, une basse et une batterie, ou pour un ensemble avec section de cuivres et de cordes. Dans chacun de ces cas, vous devez mettre en application votre capacité à arranger, ce qui vous force à prendre en compte tous les aspects musicaux. Arranger des morceaux ne changera peut-être rien à votre technique instrumentale, mais améliorera votre oreille. Vous arrangez un morceau d'après l'idée que vous vous faites du son qu'il devrait avoir. Lorsque le morceau sera interprété, vous aurez sans doute à nouveau envie d'en modifier certains aspects pour l'améliorer encore. Ce travail rapproche davantage votre oreille interne de votre oreille.
La composition est l'acte de création par excellence. Cela peut inclure l'arrangement, mais ce n'est pas obligatoire. Lorsque vous écrivez, vous êtes à la recherche d'un son dans votre esprit, mais pas forcement de ce que vous êtes effectivement capable de jouer. Il faudra vous forcer à jouer ce que votre oreille vous dicte et non le contraire. Tout guitariste qui se respecte est compétent en matière de composition. Vous n'êtes pas obligé d'écrire des chansons, du reste. Vous pouvez très bien écrire des instrumentaux ou un solo sur la base d'une progression d'accords qui existe déjà. La chose importante est de le faire comme un compositeur. N'empoignez pas votre guitare en improvisant un solo. Prenez plutôt un stylo, un papier, et écrivez le, en utilisant la guitare uniquement pour vérifier votre travail. Servez-vous d' abord de votre oreille, puis laissez suivre la guitare. Avoir un répertoire, c'est être capable, une fois qu'on a composé et arrangé des morceaux, de les garder en stock. Car souvent, les guitaristes n'apprennent pas la musique comme le font la plupart des musiciens, c'est à dire en apprenant les morceaux dans leur intégralité. Si bien que, souvent, lorsqu'un guitariste se trouve devant un groupe de personnes avec sa guitare et que quelqu'un lance un : «Joue-nous quelque chose», il se trouve bien embêté, car il s'aperçoit qu'il ne peut pas vraiment jouer des chansons. Alors que s'il se trouvait accompagné d'un groupe interprétant un blues LA, il pourrait improviser une bafouille tout à fait agréable a l'oreille. Quelle est donc la cause de ce mystérieux décalage ? Ce pauvre guitariste souffre du SDR (Syndrome du Déficit de Répertoire)" un mal qui affecte les guitaristes plus que tout autre catégorie d'instrumentalistes, tandis que les joueurs de classique et fingerpickers sont généralement calés, puisque c'est là tout ce qu'il font : apprendre des chansons. Apprendre et mémoriser des compos est une discipline musicale importante, car elle entretiendra votre mémoire et vous permettra d'apprendre plus vite.


Comment procéder :
" ­ Arranger pour un groupe : apprene­­z à programmer des rythmes de bas­­es sur une boite a rythmes. " Faites l'acquisition d'une basse bon marché et apprenez à en jouer, de sorte que vos idées prennent vie en rythme (les accompagnements digitaux automatiques peuvent faire l'affaire, mais vous n'apprendrez pas vraiment à arranger si vous vous en servez tout le temps). Ajoutez ­des parties de guitares et autres passages complémentaires pour donner de l'unité au m­orceau.
Arranger pour une guitare solo : ­ écrivez une mélodie et décidez d'un schéma musical pour elle : fingerpicking, contrepoint à deux lignes, accords mélodiques, etc. Ensuite apprenez à lire le morceau comme s'il était écrit par Bach en personne. Comme il est très difficile d'écrire dans sa tête, n'hésitez pas à vous servir d'un crayon et de papier. Composer : Mettez vos idées sur papier et cassette sans les laisser inachevées. Le monde est rempli d'ébauches de bonnes idées car les gens manquent de la ténacité et de la constance nécessaires pour ­ les achever. Astreignez-vous à un programme quotidien, qu'il s'agisse d'écrire de nouvelles idées ou de terminer un travail en cours.
Répertoire : Composez-vous un assortiment d'exercices de style varies : ragtime, solo de ­basse, blues, tocatta et fugue, jazz, chanson traditionnelle celte, flamenco... Ameutez ensuite toute la famille et les copains pour leur montrer que vous avez surmonté votre complexe de SDR.


Comment se préparer :
Procurez-vous un quatre pistes, de préférence en état de marche, ainsi que deux carnets de notes : un pour la musique, l'autre pour les paroles et une autres notes non musicales. Ayez votre matériel toujours a disposition, de sorte que, lorsque vous êtes soudainement pris d'une fièvre créative, vous n'ayez pas à vous précipiter chez le bassiste pour récupérer votre micro. Faites en sorte que vos carnets de notes soient bien remplis. En effet, l'appétit vient en mangeant : plus facilement vous é­crivez vos idées, meilleur vous deviendrez.

<span id="IV">LA SCENE</span>
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N'importe que­l pro vous le dira : rien ne vaut des concerts réguliers pour progresser rapidement. Être confronté le plus fréquemment possible à un public fera de vous un meilleur musicien, bien plus que si vous passiez ce même temps dans votre cave a jouer avec votre boite a rythme, cela ne fait aucun doute. Peut-être est-ce dû au soudain accès de terreur qui va vous étreindre ou au flot d' adrénaline que vous allez produire, qui sait C'est en tout cas un reflet de la qualité de votre travail en solitaire, avec l'effet du micro-ondes en plus. Alors, pourquoi ne pas proposer vos services au restaurant du coin, que ce soit en solo ou avec un pote, pour rien ou pour une rétribution plus ou moins symbolique ? Il existe aussi des soirées à scène ouverte, même si c'est beaucoup plus courant aux États-Unis qu'en France. Participez à la Fête de la musique (vous avez main tenant un an pour vous y préparer !), organisez des concerts pour vos copains, produisez-vous dans des bistrots pour un apéritif concert. Les occasions de se produire en public sont nombreuses et votre futur employeur sera peut-être dans l'assistance, ce soir là.

Comment procéder :
Jetez-vous a corps perdu dans toute situation de live qui s'offre à vous. Proposez vos services aux bars du quartier. (Tous les groupes célèbres sont passes par ces bars là). Passez des annonces, que ce soit sur les murs du lycée, de la fac, ou du journal local. Apprenez à chanter. Même si ce n'est que pour faire les chœurs. Vous intéresserez plus de gens si vous êtes capable de chanter que de jouer comme Frank Zappa.

Comment se préparer :
Ayez un matériel de tournée toujours prêt a l'usage (y compris le micro !) et à la moindre allée et venue. Soyez un modèle d'efficacité. Le patron de la salle vous en saura gré, et vous gagnerez un temps précieux que vous pourrez utiliser à vous préparer psychologiquement pour la scène. Connaissez bien vos pédales d'effet, de sorte à n'avoir qu'à les effleurer de la pointe de l'orteil pour changer votre son.

<span id="V">APPRENDRE SOI-MEME</span>

C'est sans doute la voie la plus difficile et celle qui demande le plus d'abnégation. Vous devrez être l'étudiant et le prof ; le juge et le participant a la fois. Si c'est le chemin que vous devez emprunter. Sachez toutefois que le matériel ne manque pas a cet effet : il existe des quantités de méthodes, de disques et de vidéos pédagogiques ; de logiciels et de partitions extrêmement précis de tout guitar hero de passage sur la planète. A partir de là, à vous de créer un programme d'étude alliant la théorie et la pratique. Vous pourrez par exemple étudier Pat Martino pour apprendre différents modes et changements, puis vous passer une vidéo pour perfectionner votre technique de jeu de trois notes par cordes. Étudier de cette faç­on est toujours plus facile et motivant lorsqu'on a un but précis : apprendre des solos de Satriani ou une suite de Bach a la guitare. Munissez-vous d'une boite à rythme, cela vous servira d'accompagnement et de métronome. Transcrivez aussi d'oreille, même si la partition du morceau existe déjà dans le commerce.
Les guitaristes autodidactes ont généralement beaucoup d'oreille. Ne vous contentez pas de tout apprendre avec des bouquins, mais multipliez votre champ de compétences en variant les plaisirs : transcription d'un solo, étude d'un morceau classique et amélioration de votre technique du slide... Cela vous permettra de trouver un regain d'intérêt pour des disciplines dont l'étude est rébarbative.


Comment procéder :
Planifiez votre travail dans le temps et procurez-vous les médias nécessaires (CD. Vidéo, logiciels et transcriptions de vos solos préférés...) Tenez deux plannings : celui des objectifs que vous vous êtes fixés et celui que vous avez réellement effectué. Soyez exigeant avec vous-même.

Comment se préparer :
Aménagez-vous un espace fonctionnel pour la musique, avec un magnéto à deux vitesses pour la transcription et un séquenceur programmable, du papier à musique et un chevalet pour vos partitions, un casque et un grand bureau.

<span id="VI">COURS PARTICULIERS</span>

Trouver le bon professeur ne consiste pas simplement à jeter un coup d'œil dans les pages jaunes ou à brancher le fils de la concierge juste parce que vous avez entendu dire qu'il joue de la guitare. Trouver le bon équilibre entre le talent, la pédagogie, la polyvalence et surtout e bon feeling peut nécessiter plusieurs essais. Si vous vous trouvez dans une situation qui ne vous convient pas, n'insistez pas et allez voir ailleurs. Il faut des semaines, parfois des mois avant d'être sur d'avoir fait le bon choix. Vous pouvez tout a fait prendre plusieurs leçons simultanément : des cours avec un prof classique et d'autres avec un prof enseignant le rock sans que les deux soient au courant. Ou des cours de théorie d'un cote et de pratique de l'autre; de piano et de guitare ; de violoncelle, de batterie et de guitare... Ne vous limitez pas, d'autant que si vous aviez au départ choisi de vous consacrer à temps plein à la musique mais que les circonstances vous en empêchent, la multiplication de cours privés est une solution.

Comment procéder :
Mettez-vous dans la peau d'un agent du FBI faites votre petite enquête sur le prof qui vous intér­esse à priori : discutez avec ses anciens et nouveaux élèves, jetez un coup d'œil au programme qu'il à donné, parlez à ses profs à lui, interrogez ses voisins, relevez son numéro de sécurité sociale... Essayez lui faire évaluer vos possibilités, afin de voir s'il relève effectivement quelles sont vos capacités et faiblesses avec justesse et discernement. Car vous vous lancez dans une relation qui n'a pas intérêt à être à sens unique et qui va vous couter de l'argent. Et même si vous avez été vigilant, vous pourrez quand même avoir envie de changer de prof au bout d'un moment.

Comment se préparer :
Capitalisez votre temps et votre argent pour maximiser la rentabilité de vos leçons. Réservez tous les jours une plage horaire, toujours la même, pour travailler uniquement ce que vous avez appris en cours.


<span id="VII">CHANGEMENT D'ATTITUDE ET DE STYLE DE VIE</span>

Parfois, quoi que l'on fasse, rien ne peut réveiller les processus de création. Vous avez beau retourner vos neurones dans tous les sens, rien ne vient car vous n'êtes pas dispose psychologiquement. Peut-être êtes-vous trop anxieux, trop angoissé pour cela. Ou bien êtes-vous déprimé parce que vous vivez depuis toujours dans la ville ou vous êtes né et que vous avez l'impression que tant que vous y vivrez, vous ne pourrez pas commencer vraiment votre vie d'artiste. Vous rêvez de partir à Paris, ou pour une autre grande ville, comme... Los Angeles par exemple ! Sans doute aussi ne vous sentez-vous pas en bonne sante (physique ou mentale !) et que vous battre avec vos démons intérieurs sape votre créativité. Si vous vous sentez concerne par l'une de ces causes de SMA (Stérilité Musicale Aigüe), il est temps d'opter pour un changement de style de vie. Ce changement peut passer par des choses toutes bêtes. Comme se construire un espace spécialement consacré à la musique, de manière à disposer d'un refuge musical permanent, au lieu de travailler assis en tailleur sur votre lit ou sur la table du salon. Vous jouez de la guitare électrique tout le temps ? Tâtez de la guitare acoustique en apprenant à en jouer. C'est aussi une manière de changer complètement d'attitude et de réveiller vos instincts créateurs. Parfois aussi, le fait de quitter l'air pur d'une petite agglomération pour l'air pollué d'une grande ville peut s'avérer très rafraîchissant. On part parfois avec l'ambition d'entrer au conservatoire national et le simple contact avec la nouveauté peut s'avérer être un grand bol d'air frais. On rencontre de nouvelles personnes et la création votre se réveille : on forme un groupe, puis un deuxième puis finalement on n'entre jamais au conservatoire national; sans pour autant perdre au change ! Tout ceci pour dire qu'un changement pour une raison particulière peut ouvrir la voie à d'autres possibilités auxquelles on n'avait pas pensé. Un autre exemple: vous travaillez la journée pour pouvoir faire de la musique le soir. Envisagez donc de faire le contraire. Travaillez la nuit pour pouvoir aller à l'école ou pour répéter la journée. Le changement pourrait bien montrer que vous êtes plus productif la journée que le soir, après une journée de boulot alimentaire. Même si vous êtes fatigué de votre travail de nuit, vous serez quand même plus frais pour votre séance de répétition et ce qui est en fait vraiment essentiel : votre musique.



<span id="VIII">CONCLUSION</span>

Essayez de suivre un de ces conseils pendant trois mois, et vous verrez le changement. Cela devrait vous donner la motivation nécessaire pour continuer pendant un an, deux ans, ou le tout le temps dont vous avez besoin. Dépasser les obstacles à la création musicale peut demander beaucoup d'énergie, mais de gros progrès peuvent être faits si vous vous tenez à votre programme. Ce n'est pas difficile de faire de la musique, mais comme toute chose, c'est très difficile de le faire bien. On peut comparer cela a une discipline sportive: il faut s'entrainer beaucoup pour faire de la compétition pendant toute une saison. Mais à l'issue de la saison vous êtes meilleur qu'au début et vous devenez meilleur au fur et a me sure des années. C'est la même chose en musique. Vous ne vous verrez pas forcement progresser très vite, l'entrainement sera peut-être long, fastidieux ou même douloureux. Mais si vous respectez vos engagements, vous pourrez regarder trois mois en arrière en vous disant qu'a l'époque, vous étiez loin du compte. Et contrairement au sport, la musique ne souffre d'aucune limite de temps: c'est un amour qui dure toute la vie.

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Posté 17 September 2016 - 17:14

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