Justement avant de parler du cd je vais présenter un peu le groupe. Gojira s'apellait a la base Godzilla... seulement avec le rachat des droits par les ricains pour faire combattre l'armée américaine cette big bestiole, ils ont du changé le nom et ont opté pour le nom japonais : GOJIRA. Gojira c'est les forces de la nature qui s'élèvent contre l'humanité dans son sens destructeur. (la bestiole Gojira est censée punir les humains car elle est le fruit des essais de la bombe atomique...). Donc Gojira c'est selon Joe Duplantier le chanteur/gratteux "un volcan qui crache sa lave, une vague immense qui s'écrase sur le sable". La violence vient de là. Car il faut le dire leur musique est rapide est violente afin de mieux définir ce que Gaïa pourrait avoir a dire a l'humain. Membre de GreenPeace, leurs paroles se veulent écolo, l'écologie avec un sens mystique reste leur thématique principale.
Gojira a été un grand coup de coeur quand je suis allé les voir en concert. Sur scène ils prennent toute leur dimension. C'est violent mais parfaitement audible. Les riffs sont bien distinct malgrès le fait que leur tendance serait plutot Death. Ce n'est pas du gros bourrinage dans lequel on n'entend rien. Donc finalement pour qualifier la musique de Gojira je dirai que c'est du Death qui est loin d'être sombre et cliché.

Gratte/chant : Joe Duplantier
Gratte : Christian Andreu
Basse : Jean-michel Labadie
Batterie : Mario Duplantier
Alors quand on écoute ce groupe bayonnais on perçoit vite les changements de rythmes. Leur jeune batteur manie parfaitement ses baguettes et sa double !! vraiment très bon et assez jeune ! Le bassiste suit bien et se donne a fond en live (c'est le moins qu'on puisse dire


voila l'album :

alors cet album est leur 3ème (après Terra incognita et The link). La barre était haute après leurs précédents albums et devinez quoi ? ils l'ont franchie...
01 - Ocean planet 5:33
02 - Blackbone 4:18
03 - From the sky 5:48
04 - Unicorn 2:08
05 - Where dragons dwell 6:54
06 - The heaviest matter of the univers 3:58
07 - Flying whales 7:48
08 - In the wilderness 7:47
09 - World to come 6:53
10 - From Mars 2:25
11 - To Sirius 5:38
12 - Global warming 7:51
Ocean Planet commence par des cris de baleine (qui parsèment les concerts.. plutot planant) puis le groupe délivre tout ce qu'il sait faire... Les 3 premières chansons nous placent directement dans le contexte de cet album : puissant, rapide, révolté, mélodique.
Ensuite Unicorn est une toute petite ballade pratiquement composée en harmonique naturelles... Derrière un bruit de cascade et des cris de baleine (magnifiques) nous bercent tout doucement afin de montrer peut être ce que l'on doit préserver et ce pourquoi Gojira se bat.
Avec Where the dragon dwell ils en appellent aux forces originaires (les dragons : nature empreinte de mysticisme) pour délivrer encore leur "rouleau compresseur" que pour gojira j'apellerai leur "musique mastodonte".
Les 3 suivantes sont de la même trempe. Flying whales se démarque par sa douce intro (2:30) encore empreinte de chant de baleines... puis la puissance s'impose encore...
From Mars quant a elle est envoutante... très calme... avec une voix que je trouve assez perturbante car on pourrait la prendre comme une conscience qui nous parle au creu de l'oreille... tout est calme jusqu'a la fin...
Sans coupure, To Sirius part comme une furie spontannée... la voix redevuient ce qu'elle était d'une puissance impressionante et d'une agressivité de paire avec les riffs. Elle se finit en fade out a la manière gojira...
Pour finir Global warming... Elle s'impose que la conclusion de l'album. Un riff principal en tapping très mélodique sur lequel se pose une voix prenante... puis vient le moment ou l'on s'énerve et un riff plus habituel prend place pour encore montrer une colère bien présente. Puis c'est reparti... Je qualifierais cette chanson d'épique, monstrueuse, prenante, émouvante, révoltante, sans conter tous les adjectifs mélioratifs dont je pourrais la doter.... la fin est splendide... on décole littéralement sur la fin de cette chanson, sur la fin de cet album, on regrette qu'il se termine, on voudrait l'écouter derechef pour se replonger dedans...
Si vous écoutez et aimez... achetez... ils doivent encore grandir !
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