Hs - Guitariff.net

Didier Reynders meurt accidentellement...
>>
>>En haut, il est accueilli par saint Pierre aux portes du Ciel.
>>
>>- Bienvenue au Paradis, lui dit saint Pierre. Cependant, avant que tu ne
>>t'installes, nous devons r�gler un petit probl�me. Ici, nous voyons si
>>rarement des Lib�raux que nous ne sommes pas certains de savoir ce que
>>nous devons faire de toi.
>>
>>- Pas de probl�me, laissez-moi entrer; je suis tout de m�me un croyant.
>>
>>- Je voudrais bien, mais j'ai re�u des ordres du Grand Patron en personne.
>> Il veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras
>>ensuite choisir l'endroit o� tu voudras passer l'�ternit�.
>>
>>- Oui, mais j'ai d�j� d�cid�, je veux rester au Paradis.
>>
>>- Je regrette, mais nous avons nos r�glements. Et Saint Pierre conduit
>>Didier vers un ascenseur qui l'am�ne en Enfer.
>>Quand la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf
>>tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un
>>parfait 25 degr�s. Au loin se profile un superbe club house. A l'avant de
>>l'�difice se trouvent son papa ainsi que des centaines d'autres lib�raux
>>qui l'ont aid� au cours des ann�es, Gol, Eyskens, etc.
>>Toute la " gauche " est l� aussi; tous ces beaux personnages s'amusent,
>>heureux et habill�s de fa�on �l�gante mais d�contract�e (Dior, Versace,
>>Armani, etc.). Ils accourent � sa rencontre, l'embrassent et se mettent �
>>brasser leurs souvenirs d'antan quand ils se sont enrichis aux d�pends des
>> "camarades" et des "chers �lecteurs".
>> Ils jouent une petite partie de golf amicale et d�nent au homard et au
>>caviar. Le Diable s'approche de Didier avec une consommation glac�e.
>>
>> - Bois donc ce Margarita et relaxe un peu, Didier !
>>
>> - Euh, ben, je ne peux plus boire, j'ai fait une serment, dit Didier,
>>d�prim�.
>>
>>- Voyons, mon gar�on, c'est l'Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce
>>que tu veux et ne pas t'inqui�ter de quoi que ce soit. � partir de
>>maintenant, �a ne peut qu'aller de mieux en mieux!
>>
>> Didier bois son cocktail et commence � trouver le Diable de plus en plus
>>sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de
>> bonnes blagues, etc. Ils s'amusent tellement qu'ils ne voient pas le
>>temps passer. Arrive pourtant l'heure de partir. Tous ses amis le serrent
>>dans leurs bras et Didier prend l'ascenseur qui monte vers le Ciel.
>>
>>Saint-Pierre l'attend � la sortie de l'ascenseur.
>>- C'est maintenant le temps de visiter le Ciel ", lui dit le vieil
>>homme,en ouvrant la porte du Paradis.
>> Pendant 24 heures, Didier doit frayer avec une confr�rie de gens
>>honn�tes, bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus
>>int�ressants que l'argent et qui se traitent l'un l'autre avec
>>courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague plate ou
>>cochonne parmi eux; pas de club house " mirobolant mais un resto
>>ordinaire o� cependant la nourriture est excellente m�me s'il n'y a pas
>>de homard ou de caviar.
>>Etant donn� que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune
>>connaissance, et il n'est pas reconnu comme quelqu'un d'important ou de
>>sp�cial! Pire! J�sus semble �tre une esp�ce d'hippie hurluberlu amical qui
>> ne parle que de " paix �ternelle " et ne cesse de r�p�ter son insipide
>>rengaine " ne pas faire aux autres, bla, bla, bla ".
>>
>>La journ�e termin�e, saint Pierre revient...
>>- Alors, Didier, tu as pass� une journ�e en Enfer et une autre au Paradis.
>> Tu dois maintenant choisir.
>>
>>Didier r�fl�chit pendant une minute et r�pond ensuite:
>>- Bien, je n'aurais jamais pens� faire ce choix? Hum? Bon, je trouve le
>>Paradis "int�ressant" et tout mais n�anmoins je crois que je serais plus �
>> l'aise en Enfer avec mes amis.
>>
>>Saint Pierre escorte Didier jusqu'� l'ascenseur qui descend jusqu'en Enfer.
>>
>> Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et il se retrouve au beau milieu
>>d'une grande plaine br�l�e et st�rile, couverte de vidanges et de d�chets
>>toxiques industriels. Il est horrifi� d'apercevoir tous ses amis, en
>>guenilles et encha�n�s tous ensemble, qui ramassent des d�chets pour les
>>mettre dans des grands sacs noirs. Ils g�missent de douleur, se plaignant
>>de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de salet�.
>>
>>Le Diable s'am�ne, mettant son bras autour des �paules de Didier.
>>
>>- Je ne comprends pas, balbutie Didier en �tat de choc, lorsque j'�tais
>>ici hier, il y avait un terrain de golf et un " club house "; nous avons
>>mang� du homard et du caviar et nous nous sommes so�l� la fraise. On
>>s'est envoy� en l'air comme des lapins et on s'est tous follement amus�.
>>Maintenant, je ne vois qu'un d�sert rempli d'immondices et tout le monde a
>> l'air mis�rable.
>>
>>Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et susurre � l'oreille: -
>>Hier nous �tions en campagne �lectorale; aujourd'hui, tu as vot� pour
>>nous!

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