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Une autre vision des gammes
Je mets dans le même message les cours qui suivent.
I. Les gammes
Suite à une invitation de marc groll dans un autre sujet, je me suis dit que je pourrais expliquer comment je vois les gammes personnellement. Cette vision n'exclut ni d'apprendre les positions, ni de les retrouver à l'oreille !
Cette explication suppose tout de même prérequis. Tout d'abord, il faut connaitre le nom des notes et les situer sur le manche. Vous vous rendrez compte de toute façon que c'est primordial pour qui veut improviser en jam chez des amis ou sur scène. Une fois ce premier obstacle pénible passé, on se heurte à un second encore plus embêtant... Il faut connaître les intervalles. Le plus important est de savoir les imaginer sur le manche, mais il est aussi important de les comprendre, de comprendre ce qu'est un ton, de combien de tons est composé l'intervalle etc. Pour ceux qui maîtrisent le sujet, vous pouvez passer à la deuxième partie (le gros du poisson).
Les prérequis
Le nom des notes
Bon pour cela, il vous faut opérer quelques recherches sur internet. Je peux tout de même vous donner quelques indications mineures. Premièrement, la musique connaît sept notes différentes que l'on peut altérer de telle façon que l'on peut obtenir 12 hauteurs de son par octave.
Il faut aussi connaître le nom des notes en langage français, mais aussi international. Ainsi, on obtien le tableau suivant :
- A est un La
B est un Si
C est un Do
D est un Ré
E est un Mi
F est un Fa
G est un Sol
Je peux aussi vous indiquer que sur une guitare, la corde la plus aiguë est un Mi puis par ordre de l'aigu au grave : Si, Sol, Ré, La, et Mi again ! Voilà déjà une étape de franchie ! Après essayez de retrouver les notes tout seul et ainsi vous les apprendrez plus vite (en sachant combien il y a de tons et de demi-tons entre chaque note, v. infra).
Les intervalles
Oh nan c'est chiant ça... Bon on va essayer de passer vite dessus et que vous compreniez bien la chose. Une (ou un je sais jamais donc vous rencontrerez les deux) intervalle est une distance composée de tons et/ou de demi-tons (ne vous tracassez pas avec le et/ou c'est pas important) qui sépare deux notes.
Il faut connaitre une autre définition : la tonique est la note de base de votre (ou de son, ou de ton, ou de mon) morceau. C'est elle qui définit la tonalité, qui définit le départ de la gamme en gros (c'est pas très technique comme vocabulaire tout ça !). Bref, c'est souvent la note sur laquelle on termine dans un morceau (sauf s'il est en fade out ou sauf exceptions) et un peu moins souvent la note avec laquelle on commence.
Dans une gamme, on trouve à partir de cette tonique différents intervalles. Le plus petit est la seconde (à part l'unisson qui n'est absolument pas intéressant quand il n'y a qu'un instrument puisqu'il s'agit de la même et unique note et si vous avez pas compris oubliez ce qu'il y a dans cette parenthèse). Vient ensuite la tierce, puis la quarte, puis la quinte, puis la sixte ou sixième, puis la septième. L'octave est la même note que la tonique (une tonique est à la fois tonique et son octave en fait) puisque je sais pas si vous avez remarqué mais c'est toujours les mêmes notes qui reviennent alors que vous avez eu l'impression d'en avoir joué cinquante différentes ! Je ne sais d'ailleurs pas expliquer pourquoi une note et son octave semblent être la même note avec une hauteur différente... bref ! Au fait, chaque intervalle est soit mineur, soit majeur sauf la quarte et la quinte qui sont 95% du temps justes (vous verrez la différence sur la liste ci-dessous).
Il faut aussi définir ce qu'est un ton et un demi-ton. En gros, ce sont également des intervalles mais on va dire pour simplifier que le ton et le demi ton sont à la seconde/tierce/quinte etc. ce que le centimètre est au mètre, c'est à dire que les intervalles énoncés plus haut sont composés de ton et de demi-ton. Juste pour info (et ça va vous aider dans la recherche de vos notes sur le manche dont je vous ai parlé tout à l'heure), en connaissant l'ordre des notes, toutes les notes qui se succèdent sont séparées par un ton SAUF (au grand dam de nos amis écoliers en musicologie : vous et moi) mi et fa ainsi que si et do qui sont séparés d'un demi-ton (ce qu'on constate sur un clavier de piano).
Je vous fais vite fait la liste du nombre de tons et de demi-tons dont sont composés les intervalles.
- Seconde mineure : un demi-ton
Seconde majeure : un ton
Tierce mineure : un ton et demi
Tierce majeure : deux tons
Quarte juste : deux tons et demi
Quarte augmentée ou quinte diminuée : trois tons
Quinte juste : trois tons et demi
Sixte mineure : quatre tons (quatre jamais avec un -s au fait pour les amoureux de l'orthographe
)Sixte majeure : quatres tons et demi (oups j'ai mis un -s à quatre
)Septième mineure : cinq tons
Septième majeure : cinq tons et demi
Le gros de la choucroute
Bon maintenant suffit de dormir, on va commencer les choses sérieuses. Je vois des dizaines de méthodes pour apprendre les gammes, mais je n'en ai encore lue aucune qui ressemble à celle-là.
Encore plus simple qu'apprendre les distances entre chaque note dans une gamme (du genre la gamme majeure c'est ton ton demi-ton ton ton ton demi-ton) et beaucoup plus facile à utiliser sur le manche c'est tout simplement de prendre la gamme majeure de référence, c'est à dire d'admettre qu'à l'origine tous les intervalles sont soit majeurs (seconde, tierce, sixième et septième), soit justes (quarte et quinte), puis de décliner en fonction de la gamme. En appliquant les intervalles que Gör a expliqué, on se rend compte de la chose suivante (que je m'attelle à expliquer par la suite)
Dorien : b3 b7
Phrygien : b2 b3 b6 b7
Lydien : #4
Mixolydien : b7
Eolien : b3 b6 b7
Locrien : b2 b3 b5 b6 b7
C'est tout con. Partant du postulat que tout est majeur ou juste, on applique ces "formules" pour choper la gamme que tu veux. Exemple : pour jouer du dorien, il suffit de "bémoler" (terme qui n'existe pas en réalité) la tierce (d'où le b qui signifie bémol et le 3 qui représente la tierce). Concrètement, cela signifie qu'on va faire descendre d'un demi-ton (ça sert à ça un bémol !) la tierce qui au départ est majeure. L'intervalle entre la tonique et la tierce majeure est de deux tons (pas la peine de le savoir ça on s'en fout), là elle ne sera plus que d'un ton et demi, ce qui équivaut à une tierce mineure. Voilà j'ai fait tout le processus très détaillé pour que tout le monde comprenne bien (enfin tous ceux qui ont du mal).
Il faut également (pour les plus suspicieux) savoir que ces formules ne tombent pas du ciel. Si ça intéresse vraiment quelqu'un je veux bien l'expliquer mais c'est pas très intéressant surtout pour les plus débutants.
Petite précision : le #4 se décompose entre un dièse et la quarte (représentée par le 4). Au lieu de bémoler la quarte, on va la diéser, c'est à dire augmenter l'intervalle entre la tonique et la quarte d'un demi-ton. Pour les plus curieux de la terminologie musicale, il s'agira d'une quarte augmentée et non plus d'une quarte juste.
C'est bien on se sent intelligent avec ça... mais ça sert à quoi ?
Premièrement, et je suis sûr que vous serez convaincu de ça : plus on en sait, mieux c'est ! Ensuite pour être plus sérieux et concret, ça sert avant tout (selon moi) à se repérer par rapport à une grille d'accord. En sachant d'office ce qui est mineur ou majeur, et en s'y connaissant un minimum au niveau des accords (savoir que quand on dit un accord majeur c'est que la tierce est majeure, savoir que quand on dit septième on sous-entend qu'elle est mineure etc.). Pour ceux qui veulent plus de précision pour les accords, c'est pas compliqué et je la leur donnerai avec joie. Bref, en connaissant ces formules on arrive à "calquer" (c'est comme ça que je me le représente) la gamme sur l'accord, et surtout LES gammes. D'ailleurs moins l'accord est compliqué, plus on peut jouer de gammes différentes dessus.
Petit exemple : si on sait que l'accord est mineur, on va prendre toutes les formules où y a "b3" dedans (puisque si l'accord est juste mineur, la tonique on s'en préoccupe pas à part pour connaitre la tonique de la gamme, qui est la même que celle de l'accord ; la quinte est juste comme la quinte dans toutes les gammes des modes grecs), donc on a le choix entre dorien, phrygien, aéolien et locrien et tout ça collera ! Magique ! S'il est un peu plus compliqué comme par exemple un accord X7 (ce qui signifie majeur septième donc tierce majeure et septième mineure) seul le mixolydien collera puisque dans sa formule y a juste b7 (donc tierce majeure et septième mineure). Et cela on le voit au premier coup d'oeil). Y a déjà beaucoup moins de choix !
Grâce à cela, vous allez avoir une grille d'accord avec une tonalité de base. Vous aurez à chaque fois le choix entre utiliser une ou des gammes qui correspondent à cette tonique (et à l'accord de base bien sûr, faire gaffe s'il est mineur ou majeur etc.) mais il vous sera aussi permis de changer de gamme et de suivre l'accord changeant (donc changer la tonique de la gamme que vous utilisez). Ceci a un nom : la relativité des gammes entre elles, mais on va pas en parler ici.
Après bien sûr si vous êtes à l'aise avec les intervalles et les notes sur le manche, vous allez identifier très rapidement toutes les toniques qu'on peut trouver sur le manche et savoir où se trouve chaque intervalle par rapport à elle, ce qui vous permettra très facilement (mais pas autant que d'apprendre les positions bêtes et méchantes) de jouer en haut, en bas, à gauche, à droite avec l'aisance absolue (si vous bossez bien
).Il y a sûrement des lacunes dans cette explication. Je me relirai plus tard (là bof pas envie) et je tiendrai compte de vos remarques s'il y en a. S'il y a des questions, j'y répondrai et je rajouterai cette réponse dans ce post. N'hésitez pas pour ceux qui connaissent cette explication ou qui pensent qu'il manque des choses à le dire. Bonne soirée !
II. Les accords
Bonjour. Bon je me bouge les fesses pour faire un cours sur les accords. Comme j'ai pas du tout compris tes questions Jéré', je pars de la base pour tout expliquer de façon générale et en essayant de donner le plus d'exemples possibles. Ce cours n'est pas développé puisqu'à côté de la compréhension des gammes, la compréhension des accords c'est du pipi de chat
. Juste avant de commencer je précise juste un truc : dans mes exemples, la tonique de l'accord correspond TOUJOURS à la tonique de la gamme. Allez c'est parti.Qu'est-ce qu'un accord ?
Un accord est un ensemble de deux intervalles au moins, c'est-à-dire trois notes ou plus jouées simultanément. Partant de ce postulat (j'ai appris ce mot y a pas longtemps), les powerchords et les triades sont également des accords et seront donc inclus dans ce cours. Je vais d'ailleurs procéder par ordre de complexité en partant des powerchords.
Le powerchord
Le powerchord est l'accord le plus simple, et aussi le plus pratique pour l'improvisation, vous allez très vite comprendre pourquoi. Le powerchord, même si vous utilisez trois doigts, ne comporte que deux notes : la tonique (quand je dis tonique ça concerne l'accord et tonalité c'est le morceau) de l'accord et la quinte ! Votre troisième doigt joue l'octave, donc la tonique également.
Si vous avez suivi le cours d'avant, ça restreint pas énormément les choix parmi les modes grecs puisqu'on remarque que seul le locrien a la quinte altérée (b5). Tout le reste peut être joué dessus, ça collera forcément.
Concernant la notation, faut savoir qu'on utilise en France bien plus la notation américaine que française contrairement aux gammes. Donc un powerchord se note X5. Si vous voulez un powerchord en ré, vous le trouverez noté D5.
Cet accord est très utilisé en blues (dans les rythmes shuffle), mais il est surtout réputé dans le punk, le rock et le metal puisqu'on se prend pas la tête ni pour le jouer, ni pour improviser dessus.
Les triades
Là ça se complique. Si vous comprenez ce chapitre, ce sera beaucoup plus facile d'apprendre le reste. Les triades sont composées, comme son nom l'indique, de trois notes (triangle : trois angles, triade : trois ades, logique imparable).
Le plus souvent, pour ne pas dire tout le temps (que celui qui me contredise me donne un contre-exemple !), une triade est composée de la tonique + la tierce (mineure ou majeure) + la quinte (presque toujours juste). C'est donc un peu plus compliqué que le powerchord mais ça va encore.
Ce qui pose problème, c'est la tierce. Elle peut être mineure ou majeure. C'est là qu'on va se trouver de plus en plus limités dans l'utilisation des gammes, puisque si une tierce est mineure il faut chercher toutes les gammes qui comportent b3. C'est le cas de la dorienne, phrygienne, éolienne et locrienne. Aïe aïe aïe la quinte est juste dans une triade. Il faut donc écarter la locrienne. Il ne reste déjà plus que les autres. Si la tierce est majeure, il faut chercher toutes les gammes qui ne comportent pas de précision sur la tierce puisqu'elle est en principe majeure. C'est le cas de la ionienne, lydienne, mixolydienne et c'est déjà tout !
Pourquoi ne pas se préoccuper des autres notes ? Parce que tant que les notes ne sont pas jouées dans les accords (la seconde, la quarte, la sixte ou la septième), ça fera jamais faux que vous jouiez une seconde mineure ou majeure (phrygien ou dorien). Par contre si la triade est dite mineure (donc si la tierce est mineure) et que vous jouez la tierce majeure ça va faire chier vos oreilles (sauf si vous faites de l'expérimental ^^).
On reste dans la théorie mais pourquoi ne pas un peu essayer de visualiser cela sur le manche (de façon très basique). Une triade se jouera toujours (ou presque ! j'en ai marre de ces nuances) sur les trois cordes les plus aiguës (une note par corde). A fortiori, il y aura la tonique sur l'une d'entre elles, une tierce et une quinte (d'où savoir se représenter comme le dit thomas bressel les intervalles sur le manche, on trouve cela facilement sur google). Au départ, on va jouer la tonique sur la corde de sol, la tierce sur la corde de si et la quinte sur la corde de mi.
Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Qui a déjà entendu parler de renversement d'accord ? C'est très simple : imaginez vous une portée. La tonique est en bas de l'accord : vous la montez d'une octave. Ca y est, elle est en haut. Dans ce cas là, la tierce sera jouée sur la corde de sol, la quinte sur la corde de si et la tonique sur mi. Encore plus loin : et si on faisait pareil avec la tierce ! La tierce devient alors la note la plus aiguë (on aurait pu aussi, pour aller plus vite, faire baisser la quinte d'une octave mais choisissons la méthode fastidieuse !). Et à ce moment là, la corde de sol permettra de jouer la quinte (note alors la plus grave, la plus basse de la portée), la tonique sur la corde de si et la tierce sur la corde de mi. En fait c'est bidon les renversements d'accord ! Et dire que moi j'ai pris peur...
Voilà voilà, après avoir compris ça, vous avez compris environ 95% du principe des accords. Tout le reste coulera de source désormais.
Les accords plus compliqués
Les accords basiques qu'apprennent les débutants (C, Dm, Am etc.) sont comme des triades mais jouées sur plusieurs octaves. Si on découpe l'accord de C (pour ceux qui connaissent le nom des notes sur leur cher manche), il est composé d'un do... d'un mi... d'un sol... d'un do (tiens ça me dit quelque chose)... d'un mi... Mais merde c'est les mêmes notes !
Eh bien oui, ça reste plus ou moins des triades dans le sens strict du terme. Ce n'est donc pas plus compliqué pour choisir les gammes qui vont vous permettre de vous exprimer sans faire de fausse note. Il faut rester concentré sur la tierce. Je vous rappelle au passage qu'un accord est dit majeur ou mineur si sa tierce est majeure ou mineure (même si les ultra puristes vont dire : mais attends la septième on la compte pas ? mais merde elle veut jouer un rôle aussi la pauvre). C'est la convention, c'est comme ça ! On discute pas avec les traditions. Bref, outre mes digressions : si votre accord est majeur, jouez une gamme majeure (donc dont la tierce est majeure) c'est-à-dire comme avant (suivant le schéma) ionien, lydien et mixolydien.
C'est aussi simple que ça ? Eh bien oui, je me représente ça comme un papier calque. Il faut que votre gamme soit calquée parfaitement sur l'accord (schématiquement). Vous allez me tuer parce que je vous ai fait apprendre les formules plus haut alors que seule la tierce compte... On va passer à un autre chapitre où vous allez comprendre toute l'importance d'apprendre l'intégralité de ces formules.
Les accords encore plus compliqués (faute d'un meilleur titre ^^)
Oh nan... je suis épuisé... Accrochez-vous, c'est vraiment super facile si vous avez compris le principe ! Maintenant on va faire des accords de ouf ! De taré ! De guedin !
On va commencer par rajouter la septième. Là encore, vous trouverez des quantités de dicos d'accords pour savoir comment les faire. En gros, à votre accord qui comporte déjà la tonique, la tierce et la quinte on va rajouter une note : la septième. Toutes les combinaisons sont possibles. Les plus fréquentes sont tierce mineure et septième mineure ; tierce majeure et septième majeure mais il existe aussi des accords (en restant dans le mode grec sinon votre tête va exploser ^^) où la tierce est majeure et la septième est mineure. On appelle cet accord l'accord dominant (c'est le cinquième degré du tableau modal de bla bla bla bla on s'en fout).
Vous allez voir c'est hyper simple. Comme d'hab on va calquer. Prenons l'accord mineur avec la septième mineure. On cherche dans notre liste ceux qui comporte un b3 ET un b7... C'est le cas du dorien... du phrygien... et de l'aéolien ! Pas très restrictif. Tant mieux pour vous et pour moi :-). Maintenant on va considérer l'inverse (tierce majeure et septième majeure). Là y a le ionien.. le lydien et c'est tout ! On est déjà plus embêté puisque le mixolydien a un b7 alors que notre accord a une septième majeure. En fait, comme je vous l'ai dit l'accord dominant a une tierce majeure et une septième mineure. Dès lors, seule la mixolydienne va pouvoir être utilisé sur celui-ci.
Voilà, on a envisagé toutes les hypothèses pour les accords septième. Faut encore préciser les problèmes de notation. Pour noter un accord, pour un problème de lisibilité, si on écrit rien pour la tierce (ni de m ni de M), elle sera majeure et pour la septième c'est l'inverse (elle est mineure en principe). Donc le petit m sera toujours rattaché à la tierce pour préciser qu'elle est mineure et le grand M sera toujours rattaché à la septième pour préciser qu'elle est majeure. Ainsi, C7 (paske faut rajouter le 7 sinon on sait pas que c'est un accord septième) se lit "accord de do septième" et comprend une tierce majeure et une septième mineure. L'accord Cm7 ("do mineur septième") a une tierce mineure et une septième mineure. L'accord C7M ('"do majeur majeur sept" deux fois majeur donc !) a une tierce majeure et une septième majeure. Euh j'ai pas fait lequel... ah oui : Cm7M ("do mineur majeur sept") comprend une tierce mineure et une septième majeure (cette hypothèse n'existe pas dans les modes grecs).
Après pour les accords ENCORE plus compliqués, c'est le même principe donc je vais pas faire tout le topo à part si vous me le demandez. Je vais juste préciser que le "9" dans un accord signifie qu'il faut jouer la seconde en plus (2 + 7), le chiffre "11" signifie qu'il faut jouer la quarte en plus (4 + 7), le chiffre "13" signifie qu'il faut jouer la sixte en plus (6 + 7). Ces notes en plus sont TOUJOURS mineures sauf s'il y a un dièse juste de son côté droit (et pas à côté du nom de l'accord). Il faut donc à chaque fois faire correspondre vos gammes à ces formules.
Il existe des accords encore plus compliqués (sus4 par exemple) voire des accords qui sont à la fois majeurs et mineurs (donc y a une tierce majeure et une tierce mineure). Je pense que vous avez assez ingurgité pour aujourd'hui donc allez vous reposer ^^. Je pense que mon prochain cours va traiter sûrement de la partie théorique la plus difficile à comprendre pour les débutants : le principe de la relativité des gammes. Ce principe va encore vous permettre d'enrichir considérablement votre jeu. Mais pour le moment je vous laisse tranquille (et moi aussi !). Bonne soirée.
Ah oui au fait ! Petite précision : euh les dièses et bémols (sur la portée, pas dans mes formules) ça donne d'autres notes. Cela ne correspond pas à des intervalles mais ça les fabrique. Dièse ne signifie donc pas majeur ou bémol mineur sur une portée (contrairement à mes formules). Pour être sûr de connaître la bonne intervalle, il faut compter bêtement les tons et demi-tons ou les connaître par coeur (encore plus bêtement !).
III. La relativité des gammes
Introduction
Voilà, pourquoi ne pas aborder aujourd'hui la dernière partie de mon cours. Cette partie est selon moi celle qui va le plus vous aider. On va dire que maintenant vous ne connaissez rien à la musique et qu'après vous connaîtrez tout ! J'ai parlé mesdames et messieurs de la relativité des gammes. Cet instrument puissant va vous faciliter la tâche. C'est assez dur à expliquer mais je vais essayer de le rendre le plus facile et le plus compréhensible possible. Dans une première partie, je vais vous expliquer comment marche la relativité des gammes et dans une seconde partie à quoi ça sert, comment l'utiliser.
Rappel
Juste un petit rappel qui me semble important. Chaque gamme a sa "note de référence" à partir de laquelle on trouve ses intervalles. Je m'explique : la gamme ionienne par exemple trouve ses intervalles à partir de la note de Do en sachant que tout le reste des notes n'est pas altéré (n'admet ni dièse ni bémol). Il en est de même pour la dorienne (note : Ré), phrygienne (Mi), lydienne (Fa), mixolydienne (Sol), éolienne (La), locrienne (Si). A apprendre par coeur (c'est facile c'est dans l'ordre de la gamme).
Si vous résistez à la partie théorique, la deuxième partie va vous permettre l'ampleur de l'importance de vos nouvelles connaissances.
Qu'est-ce que la relativité des gammes ?
Définition
Le principe de la relativité des gammes signifie très simplement que les gammes sont en relation entre elles. Pour l'instant on se complique pas la vie on reste dans le mode grec. En gros, il est possible de mettre en relation les sept modes grecs.
Les fondements de la relativité des gammes
Je m'explique. On va retourner dans la partie très très rébarbative que je voulais éviter ; mais dans un souci pédagogique j'ai vraiment pas le choix. On va prendre comme exemple la relation entre les gammes ionienne et dorienne. On sait (ou pas), que les intervalles entre chaque note de la gamme majeure (ou ionienne) sont les suivants (avec comme exemple la tonique de Do puisque vous savez que Do est la note de référence pour trouver les intervalles dans la gamme ionienne en sachant qu'aucune note n'est altérée, donc sans dièse ni bémol, c'est comme ça là y a rien à comprendre)
Entre Do et Ré : 1 ton (T) ; entre Ré et Mi : 1 ton (T) ; entre Mi et Fa : 1 demi-ton (t) ; entre Fa et Sol : 1 ton (T) ; entre Sol et La : 1 ton (T) ; entre La et Si : 1 ton (T) ; entre Si et Do : 1 demi-ton (t).
Plus simplement, les intervalles de la gamme ionienne sont : T - T - t - T - T - T - t
Maintenant, on va prendre les intervalles entre les notes de la gamme dorienne (qu'on trouve à partir de la note Ré, sans altération de notes c'est à dire sans dièses ni bémols)
Je refais plus le truc d'avant vous pouvez soit me croire sur parole soit procéder de la même manière qu'au-dessus en partant de Ré.
Les intervalles sont les suivants : T - t - T - T - T - t - T
"J'ai l'impression que c'est la même chose en décalé..." EXACTEMENT ! C'est ça le secret. En effet, tous les intervalles se sont déplacés vers la gauche (le premier étant allé derrière les autres comme dans une boucle). C'est cela la relativité des gammes : en fait l'ordre des intervalles reste TOUJOURS le même (parmi les modes grecs mais aussi au sein même de tous les autres groupes de modes, on reverra cela plus tard). C'est cet ordre inchangeable et inchangé dans les modes grecs qui fait que les gammes sont relatives entre elles. Si vous avez pas envie de vous casser la tête à comprendre ça laissez tomber et passez à la suite mais ce serait mieux que vous compreniez comme ça vous apprenez pas juste bêtement l'astuce.
Illustration concrète de cette relativité
Bon je vois que vous êtes pas convaincus. On va rester dans le concret pour que vous puissiez comprendre. On va partir de la gamme de Do ionien. Ca donne cela :
Do - Ré - Mi - Fa - Sol - La - Si - Do (puisqu'on avait vu qu'aucune note n'était altérée).
Pour trouver les notes composant la gamme de Ré dorien (je suis pas en train de faire mille trucs différents hein, on va se resservir de la gamme de Do ionien), on a le choix entre se dire que Ré est la note de référence de la gamme dorienne et que donc aucune note n'est altérée. Comme c'est trop simple, on va partir de la méthode longue. Je vous rappelle que pour trouver les notes composants une gamme, en général, on part du fait que tous les intervalles sont majeurs ou justes et qu'ensuite on applique les fameuses formules du premier message.
Si toutes les intervalles étaient majeures ou justes (donc on part de la gamme ionienne),la gamme de Ré (ionien) serait la suivante : Ré - Mi - Fa# - Sol - La - Si - Do# - Ré (si vous comprenez pas pourquoi : cf le premier cours). On va cependant appliquer la formule de la gamme dorienne : b3 b7. On va donc enlever un demi-ton à la tierce et à la septième et ça donne :
Ré - Mi - Fa - Sol - La - Si - Do - Ré.
Et là les plus assidus d'entre vous vont remarquer la chose suivante : les notes composants la gamme de Ré dorien sont EXACTEMENT les mêmes que celles composant la gamme de Do ionien. Elles sont en relation entre elles. Il en est de même par exemple (au hasard) avec la gamme de Fa lydien (Fa étant la note de référence de la gamme lydienne) :
Fa - Sol - La - Si - Do - Ré - Mi - Fa.
Détails très importants (ce titre ne sert à rien mais faut clarifier les choses quand même)
Il ne faut pas passer à côté d'une chose : à chaque fois que j'ai changé de gamme, j'ai également changé de tonique pour que ça donne les mêmes notes. Ce n'est donc pas de la magie : cela ressort simplement de ce que je vous avais montré avant (l'ordre des intervalles reste le même mais se décale). Pour avoir les mêmes notes, il faut adapter sa tonique en fonction de la gamme qu'on a choisi de jouer.
Pour faire cela, il faut se faire rentrer dans la tête qu'il y a un ordre également pour les modes. C'est bien le suivant :
Ionien
Dorien
Phrygien
Lydien
Mixolydien
Eolien
Locrien
et rien d'autre ! Pour savoir comment utiliser quelle gamme avec quelle tonique sur un morceau, c'est très simple. On a vu avant que la tonique de l'accord correspondait toujours avec la tonique de la gamme. Malheureux, vous m'avez écouté ! On brise complètement cette règle qui nous lie grâce à la relativité des gammes. Maintenant il s'agit de trouver une gamme (celle que vous voulez) qui a la même tonique que l'accord (attendez avant de me tomber dessus !) et qui "se calque" avec lui. N'importe quelle gamme qui respecte les intervalles de l'accord (en gros c'est vous qui choisissez entre ionien et lydien ou encore mixolydien si vous avez un accord majeur en fonction de vos préférences).
Premier exemple simple d'utilisation de la relativité des gammes
Ensuite vient la partie véritablement "innovante". Vous pouvez jouer du dorien, phrygien ou éolien sur un accord majeur !!!! Il suffit pour cela d'adapter sa tonique. Si par exemple vous voulez jouer du éolien sur un accord de do majeur (restons dans la simplicité : pas de dièse ni de bémol dans l'accord). Normalement, un musicien débutant que vous n'êtes plus va se contenter de jouer avec la gamme ionienne avec la tonique de do (pfouh le noob quoi !) voire la penta majeure (haha la totale). Les un peu plus expérimentés vont ptete jouer du lydien ou du mixolydien mais ça reste trop basique pour nous.
Donc on veut jouer de l'éolien sur un accord majeur. Vous devez choisir une gamme de départ qui colle, celle que vous voulez (et plus l'accord est compliqué, plus ce choix de gamme de départ sera restreint). On va dire que vous choisissez ionien (quoi ? moi la flemme ?!). Vers le haut, il y a 4 gammes entre le ionien et l'éolien (dorien, phrygien, lydien et mixolydien). La gamme aéolienne c'est donc la 5e en partant de la ionienne. Pour adapter la tonique, il faut donc également prendre la 5e note à partir de celle de votre gamme de référence. Là, il s'agit d'un La ! Maintenant essayez de vous faire tourner un accord de C et d'improviser avec une gamme de La aéolienne. Vous verrez, ça fait bizarre (au début surtout), ça surprend, mais ça sonne ! C'est nouveau... c'est spécial, c'est génial ! Ce qu'il faut juste c'est bien insister sur votre nouvelle tonique pour bien faire comprendre que vous êtes pas en Do ionien mais en La éolien. Ce sont les mêmes notes mais les accents ne sont pas les mêmes et c'est ça qui fait bizarre ! On aurait pu aussi aller vers le bas (éolien c'est la 2e gamme en-dessous de la ionienne, donc faut prendre la 2e note en dessous de Do et c'est La) pour aller plus vite.
Hé au fait faut juste faire gaffe : si vous avez un dièse ou un bémol dans votre gamme de référence et que la nouvelle tonique que vous avez trouvé est l'une de ces notes altérées, il faut tenir compte de ce dièse ou de ce bémol !
Deuxième exemple plus compliqué
Bon là c'était un exemple facile. On va faire plus compliqué maintenant. On va prendre un accord de Bbm7. A lire ça donne : si bémol mineur septième. La tonique de l'accord c'est un Si bémol, la tierce est mineure (b3 donc) et la septième est mineure également (b7). Voilà on a décortiqué l'accord. Toutes ces étapes doivent être faites dans votre tête mais au bout de la 3e utilisation ça sera fait en une microseconde (vous aurez même plus besoin de réfléchir). Deuxième étape : le choix de la gamme de référence (qui a donc d'office la tonique de l'accord) qui peut ici être soit dorien, soit phrygien, soit aéolien. On va prendre phrygien (on n'en a pas encore assez parlé de celle-là alors que c'est ma préférée puisque moi métalleux ougha ougha). On a donc ces notes (j'ai appliqué la formule qui m'a permis de dire qu'il y a une seconde mineure, tierce mineure, quarte juste, quinte juste, sixte mineure et septième mineure puisque b2 b3 b6 b7):
Sib - Dob - Réb - Mib - Fa - Solb - Lab - Sib
On peut donc improviser en si bémol phrygien (b2 b3 b6 b7). Mais on ne s'arrête pas là maintenant qu'on a toutes ces connaissances. Maintenant vous avez le LIBRE choix de la gamme que vous voulez utiliser. Prenons-en une qu'on utilise jamais : la locrienne. J'aurais pu prendre vraiment n'importe quelle autre. A partir de la phrygienne, la locrienne est la 4e gamme au-dessus de la phrygienne. Faut donc prendre la 4e note au-dessus de Sib qui est Fa ! On va vérifier si ce sont les mêmes notes en posant la formule de la locrienne (b2 b3 b5 b6 b7)
Fa - Solb - Lab - Sib - Dob - Réb - Mib - Fa.
Voilà ça colle parfaitement on a exactement les mêmes notes. Je vous rassure là j'ai pris un exemple vraiment très chiant. Si vous avez compris celui-ci vous avez tout compris. Réessayez chez vous et ensuite voyez ce que ça donne en pratique. Voilà donc sur un accord de Bbm7 vous pouvez improviser en Fa locrien !
On en a fini avec cette partie ultra-chiante et pourtant ultra-nécessaire pour comprendre un tas de choses et pour aller plus vite par la suite.
L'utilisation de la relativité des gammes
Premièrement, et je pense que vous l'aurez compris, il suffit maintenant si vous voulez explorer un autre "groupe" de gammes (mineur harmonique, mineur hongrois ou que sais-je encore) que vous connaissiez une seule gamme pour les connaitre toutes. Ben ouais : vous connaissez un doigté, il vous suffit ensuite de partir de la note qui suit la tonique de la gamme de référence et de terminer sur la même après en respectant exactement les mêmes intervalles qui se décalent vers la gauche pour trouver toutes les autres gammes du mode en question. Essayez avec les modes grecs ! Vous verrez que c'est vrai (si vous avez pas compris relisez cette phrase et au pire référez vous au début du cours et au pire du pire dites-le-moi). La relativité va donc être un gain de temps considérable pour votre apprentissage futur et vous vous en rendrez compte (même si toutes les gammes ont un nom et que cette notion ne va pas vous les donner ^^)
Deuxièmement, concernant les doigtés. J'espère que vous avez compris que le message que j'aimerais vous faire passer avec cette notion de relativité est que tout s'emboîte en musique, y compris les doigtés. Je vous ai dit dans mon tout premier message que ce cours ne doit pas vous empêcher d'apprendre les doigtés pour être encore plus à l'aise. Grâce à cette notion vous allez très vite remarquer et surtout comprendre pourquoi, quand vous allez apprendre les 5 (ou 7 si vous apprenez les positions intermédiaires) positions de chaque mode, on se rend compte que lorsqu'on passe au mode suivant on retrouve Exactement les mêmes doigtés mais décalés (la tonique se trouve sur le 2e pattern de la gamme que vous avez apprise avant, la gamme d'après trouve sa tonique sur le 3e pattern que la première gamme que vous avez apprise et sur le 2e pattern de la gamme que vous venez d'apprendre etc.). Là vous comprenez que ce n'est encore qu'une histoire de décalage des intervalles.
Troisièmement : ça va épater et surprendre vos amis. Si vous trouvez de bonnes combinaisons surtout, ça va beaucoup plus sonner que si vous jouez une gamme "qui va de soi". Il ne faut juste pas oublier de bien appuyer sur les "notes stratégiques", surtout la tonique (un peu moins la tierce par exemple qui est aussi une note très importante en général, pour le reste ça dépend des gammes), sinon on ne verra pas la différence.
Conclusion
En bref, l'accès au vaste monde de la théorie musicale vous est ouvert et surtout largement facilité par cette notion, vous allez enrichir très très largement votre palette d'outils et ça va en surprendre plus d'un qui vont jamer avec vous.
Si des points sont flous, c'est normal car cette notion est (je me répète alors que je n'ai que 18 ans... c'est grave là) très compliquée à saisir. Une fois cela fait, ça tombe sous le sens et vous allez de moins en moins réfléchir à toutes les étapes dont j'ai parlé tout à l'heure. Si vous apprenez les positions par coeur et que votre intelligence vous le permet (si elle me l'a permis à moi elle le permet à tout le monde ^^), vous allez combiner ces deux types de connaissances puisque les nouvelles toniques de la gamme relative à celle que vous avez choisi en référence vont briller de mille éclats sur votre manche (dans votre imagination en tout cas, à moins que vous soyez très très riche !) et cela va encore plus vous faciliter la vie, ça va se faire tout seul au fil du temps. Si par contre vous avez tout compris tout de suite, félicitations ! Soit j'explique vraiment super bien, soit (hypothèse plus probable) vous avez su vous accrocher et êtes de vrais génies.
Bon je me souviens encore de la blague que j'ai faite avant donc il est temps que je m'en aille ! Je vous avoue que ce cours a été en plusieurs fois dans la journée ^^
IV. Les arpèges
Salut à tous ! Je poursuis enfin mon cours théorique. Cette fois-ci je vais parler des arpèges. Je parle pas des arpèges style "Jeux interdits" ou "Nothing Else Matters" mais d'une sorte de gamme. Vous verrez c'est très facile à comprendre et ça va encore largement enrichir votre jeu et pour les shredders on va dire que c'est la base pour construire des lignes de sweeping dignes de ce nom. Ce cours sera 10x moins compliqué (et 10x moins long) que les premiers, comme dit c'est juste un petit bonus et c'est très beau quand c'est bien utilisé.
En fait à la base les arpèges sont composées des mêmes notes qu'un accord assez simple (c'est à dire composé de la tonique, de la tierce et de la quinte et éventuellement de l'octave donc) mais le principe est de les jouer successivement et non simultanément comme si vous jouiez une rythmique. Il s'agit d'une gamme que vous devez travailler de la même manière que la pentatonique, la gamme mineure etc. Il existe de nombreux sites (google) où on peut trouver des positions des arpèges.
Il faut donc se demander ce qui compose un arpège. Les notes sont : la tonique, la tierce, la quinte. Trois seules notes la composent et ce qui est intéressant est de les jouer sur plusieurs octaves. Pour enrichir un minimum vos arpèges, vous pouvez ajouter la septième. La tierce et la septième doivent s'ajuster de la même manière qu'une gamme. Tenez donc bien compte de l'accord sur lequel vous jouez (pas la peine de vous refaire tout le topo ça vous devez l'avoir compris depuis longtemps).
Ce cours assez succint ne doit viser qu'à vous ouvrir l'esprit à de nouvelles voies et de vous poser de nouvelles questions (que vous pouvez poser ici d'ailleurs). Les arpèges bien utilisés peuvent rendre un solo magnifique. Pour construire vos lignes de sweeping, il suffit d'utiliser le doigté d'un quelconque arpège (celui que vous voulez) comme base et ensuite de ne garder qu'une note par corde (prenez les options qui sonnent les mieux bien sûr
).Si vous voulez d'autres cours il suffit de me demander quel point vous voulez voir être éclairci. Bon courage et Keep On Rocking !!
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t'as du passer beaucoup de temps c'est sympa d'avoir fait ça, et même si on trouve beaucoup d'explications sur le net, une de + ne fait pas de mal car tout le monde n'interprète pas les informations de la même manière. Ce qui parait évident pour certains ne l'est pas forcément pour d'autres !
