
A la sortie du carton :
"Oh my god, mais quelle look affreux" fut mon exclamation en le voyant pour la première fois, en effet peavey a donné à son ampli un design pour le moins inhabituel, enfin bref, j'en ai cure et l'allume. Et là, explosion de lumière : toutes les diodes de ce magnifique ampli ce mette à briller de mille feux, heureusement dès que la guitare est branché, l'ampli se calme.
Bon après cette avalanche d'émotion, on peut constater que l'ampli est munie d'une entrée jack (Peavey se permettant même de plaisanter là-dessus dans le manuel : «Si vous ne savez pas ce que c’est, rangez l’ampli dans sa boîte et essayez plutôt la batterie. * (*Aucun batteur n’a subi de mauvais traitement au cours de la rédaction de ce document)» ), on trouve aussi un entrée minijack permettant de brancher une source stéréo, la sortie pour le casque (histoire de pas réveiller toutes la maisonnée à une heure du matin) et aussi une sortie USB histoire de vous enregistrer sur votre jolie PC. Si vous vous amusez à retourner l'ampli vous touverez la prise pour brancher le pédalier qui est en option.
Fort de mon expérience visuelle, je me décida à voir ces capacités
Mais que d'effets :
Et là, oh recrise cardiaque, je m'aperçoit qu'il y a 10 potards qui tournent dans tous les sens, mais sa s'annonce compliqué.
Donc tout d'abord on retrouve les trois potards d'égalisation (bass, médium, hugh), ainsi que le post gain et le pre gain et pour finir le master, jusque là tout va bien.
Ensuite je trouve une inconnue : le power sponge, il permet de simuler le fait de pousser l'ampli dans ces dernier retranchements et cela sans toucher au volume.
Il en reste donc trois qui correspondent à l'aspect modélisation de l'ampli.
Tout d'abord le stompboxe : on retrouve 11 effets dessus : XR Wild (overdrive chaud), X boost (un boost), Fuzz, BC Chorus, Squeeze (un compresseur), Ring modulator, Auto Wah, MOG (Octaver maison jouant une note à l’octave au dessus et une à l’octave en dessous), Analog Phaser, Tube Scrm et Analog Flanger.
Ensuite on trouve les différentes modélisations d'amplis : Twn (Fender Twin), Dlx (Fender vintage Tweed), Plxi (Marshall Plexi), Brit (Son d’un ampli anglais), B-Kat (Ampli Rock), Classic (Le Peavey Classic 50), XXX (le Peavey Triple XXX), JSX (L’ampli de Satriani par Peavey), 6505 (Ampli métal type 5150), Rec (Disto plus lisse), K-Stein et DZL (Hi-Gain). Pour chacun de ces amplis est disponible un canal clean et un canal saturé, et bien que de choix.
On finit avec 11 autres effets : l’octaver (joue une octave en dessous), Phaser, Rotary (Haut-parleur rotatif), Reverse (écho à l’envers), Pitch Shifter, Flanger, Slap Back (écho court et rapide), Env Filter (Auto Wah avec réglage de la largeur de bande de fréquence filtrée), Chorus, Tremolo, le Looper (qui nécessite évidemment le pédalier optionnel).
Bien sûr en retrouve aussi le reverb et le daily qui sont a part.
A ce moment, la fumée commence à sortir de mes oreilles, mais comment je vais faire fonctionner cette bête avec tout ces effets, je risque l'indigestion.
No panic, peavey a tout prévue, en appuyant sur un simple bouton je passe en mode édit et hop je régle mes petits effets avec une facilité déconcertante, un gamin de cinq ans pourrait s'en sortir haut la main.
Et comme il serait dommage de perdre des templates qui nous aurait bien plus, on peut bien sûr les enregistrer afin de pouvoir les reclaquer plus tard et imressionner les copains.
Ce que le peavey a dans le ventre
Bon tout ça s'est bien beau mais a t'il un bon son ?
Et oui car malgré tout les effets du monde, s'il y a un son de merde c'est foutu.
Mais que nenni mon ami, c'est un plaisir pour les oreilles, un orgasme auditif. On peut tout avoir : d'un son blues aux graves bien appuyé à un son métal digne de rage against the machine en passant par le son claquant de funkadelic.
Conclusion
Fort de son savoir-faire en la matière, Peavey sort un ampli à prix réduit et aux possibilités sonores énormes. 24 modélisations d’ampli de qualité très honnête, des effets à plus savoir quoi en faire (et c’est bien ça le problème des jeunes guitaristes, ils veulent en mettre partout), 75 Watts qui suffisent à se faire entendre dans un groupe, un look de merde et un Master Volume allant jusqu’à 13, tout ça pour moins de 300 € ! Que demande le peuple ? Line6, Here comes a new challenger !