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Cours: Comment lire une partition?
#1
Posté 10 June 2012 - 20:44
Note: Ce cours est un cours extrait de mon e-book "L'Essentiel du solfège pour composer"
Partie 1 / Lire les notes
I / La portée
Les notes sont inscrites sur une portée. La portée constitue la réunion de cinq lignes horizontales parallèles. Les espaces compris entre ces lignes se nomment interlignes. Les notes peuvent être inscrites sur une ligne ou sur une interligne.
II / Le sens de lecture d’une partition
Une partition se lit de gauche à droite. La position des notes sur la portée ont également une signification particuliére : plus les notes se trouveront sous la portée, et plus elles seront graves. Au contraire plus elles se situeront haut sur la portée, et plus elles seront aigues.
Les lignes supplémentaires :
Comme le montre l’exemple ci-dessus, une note peut également s’écrire en dehors de la portée grâce à des petites lignes spécifiques appellées lignes supplémentaires. Ces lignes supplémentaires permettent d’indiquer sur la portée des notes très graves ou très aigues.
III / Les clés
Les clés sont les signes qui sont placés au début de chaque portée. Elles indiquent en quelque sorte le langage musical que l’on va employer. Ainsi, selon le type clé utilisé, le nom des notes changeront. Par exemple une note lue « do » en clé de sol correspondra à un « mi » en clé de fa. Il existe plusieurs clés mais nous nous consacrerons seulement à l’étude des deux principales : la clé de sol et la clé de fa.
Pourquoi existe-t-il plusieurs clés ?
Chaque instrument posséde son propre timbre. Le choix de la clef permettra donc d’écrire une partition pour que chaque instrument puisse utiliser au maximum les cinq lignes de la portée sans avoir à trop multiplier les lignes supplémentaires. Par exemple le violoncelle est un instrument au timbre grave, pour éviter de rajouter trop de lignes sous la portée en clé de sol, on préfère utiliser la clé de fa qui est plus adaptée aux timbres graves : la lecture sera beaucoup plus confortable.
IV / Lire les notes en clé de sol
Il n’existe que 7 noms de notes : DO RE MI FA SOL LA et SI. C’est en quelque sorte le vocabulaire de la langue, c’est tout ce qu’il y a à connaitre.
Voici à quoi ressemblent ces notes sur une portée :
- Le nom d’une note étant connu, il est très facile de trouver le nom des autres notes car elles se succèdent toujours dans l’ordre. Ainsi, si vous repérez par exemple un sol sur la partition, vous serez automatiquement que la note qui sera placée directement en dessous sera un fa et celle directement au-dessus un la.
- Maintenant, vous allez surement me demander mais pourquoi n’y a-t-il que 7 noms de notes existantes alors qu’il y a pleins de notes différentes sur une partition ? Et bien c’est juste que les notes peuvent se répéter à l’infini au-dessus et en dessous de la partition. Ce qui va changer, c’est seulement le « timbre » de la note (si elle est aigue ou grave). Il y a donc une multitude de notes s’appelant « do » (comme le montre l’exemple ci-dessus) mais certains « do » seront plus aiguës ou graves que d’autres, selon leur position sur la portée.
V / Lire les notes en clé de fa
Si vous savez lire les notes en clé de sol, vous savez déjà lire la clé de fa ! Elle n’est pas belle la vie ? Il vous suffit juste d’appliquer une petite technique pirate : Imaginez que les notes sont en clé de sol en ajoutant une ligne supplémentaire dans votre esprit sous la portée de clé de fa.
Pour les notes plus aiguës, je vous conseille tout de même de retenir leur position. Petite astuce : Comme son nom l’indique, la clé de fa indique le fa. Sachant que les notes se succèdent toujours dans l’ordre, vous n’aurez pas de mal à déchiffrer les autres notes !
VI / Les altérations
Une altération est un signe qui modifie la hauteur de la note devant laquelle il est placé. C’est-à-dire qu’avec une altération, le son de la note sera différent, (même si le nom de la note en tant que tel restera inchangé). Les altérations correspondent aux touches noires du piano.
Nous allons voir ensemble 2 altérations :
Le dièse (#) : qui élève un peu le son de la note (ce dernier sera donc plus aigu)
Le bémol ( : qui baisse un peu le son de la note (ce dernier sera donc plus grave)
Il existe ainsi 7 noms de notes différents mais douze sons différents en tenant compte des altérations. Si certaines notes sont entourées, c’est tout simplement parcequ’elles produisent le même son même si leur nom différe.
Altérations à la portée
Parfois on peut voir les altérations apparaitre directement au début du morceau, devant la portée. Cela veut simplement dire que toutes les notes présentes dans le morceau seront affectées par l’altération. Dans notre exemple, tous les « Fa » et les « Do » du morceau seront des « Fa# » et des » Do# ».
Pour plus de simplicité, j'ai également porté ce cours au format vidéo:
Si vous voulez tout connaître des gammes, des modes et du solfège en générl, vous pouvez télècharger gratuitement l'intégral de mon e-book sur www.composer-sa-musique.fr.
A la semaine prochaine pour la suite du cours qui sera consacré au déchiffrage des rythmes et des symboles de la partition.
Bonne lecture
Partie 1 / Lire les notes
I / La portée
Les notes sont inscrites sur une portée. La portée constitue la réunion de cinq lignes horizontales parallèles. Les espaces compris entre ces lignes se nomment interlignes. Les notes peuvent être inscrites sur une ligne ou sur une interligne.
II / Le sens de lecture d’une partition
Une partition se lit de gauche à droite. La position des notes sur la portée ont également une signification particuliére : plus les notes se trouveront sous la portée, et plus elles seront graves. Au contraire plus elles se situeront haut sur la portée, et plus elles seront aigues.
Les lignes supplémentaires :
Comme le montre l’exemple ci-dessus, une note peut également s’écrire en dehors de la portée grâce à des petites lignes spécifiques appellées lignes supplémentaires. Ces lignes supplémentaires permettent d’indiquer sur la portée des notes très graves ou très aigues.
III / Les clés
Les clés sont les signes qui sont placés au début de chaque portée. Elles indiquent en quelque sorte le langage musical que l’on va employer. Ainsi, selon le type clé utilisé, le nom des notes changeront. Par exemple une note lue « do » en clé de sol correspondra à un « mi » en clé de fa. Il existe plusieurs clés mais nous nous consacrerons seulement à l’étude des deux principales : la clé de sol et la clé de fa.
Pourquoi existe-t-il plusieurs clés ?
Chaque instrument posséde son propre timbre. Le choix de la clef permettra donc d’écrire une partition pour que chaque instrument puisse utiliser au maximum les cinq lignes de la portée sans avoir à trop multiplier les lignes supplémentaires. Par exemple le violoncelle est un instrument au timbre grave, pour éviter de rajouter trop de lignes sous la portée en clé de sol, on préfère utiliser la clé de fa qui est plus adaptée aux timbres graves : la lecture sera beaucoup plus confortable.
IV / Lire les notes en clé de sol
Il n’existe que 7 noms de notes : DO RE MI FA SOL LA et SI. C’est en quelque sorte le vocabulaire de la langue, c’est tout ce qu’il y a à connaitre.
Voici à quoi ressemblent ces notes sur une portée :
- Le nom d’une note étant connu, il est très facile de trouver le nom des autres notes car elles se succèdent toujours dans l’ordre. Ainsi, si vous repérez par exemple un sol sur la partition, vous serez automatiquement que la note qui sera placée directement en dessous sera un fa et celle directement au-dessus un la.
- Maintenant, vous allez surement me demander mais pourquoi n’y a-t-il que 7 noms de notes existantes alors qu’il y a pleins de notes différentes sur une partition ? Et bien c’est juste que les notes peuvent se répéter à l’infini au-dessus et en dessous de la partition. Ce qui va changer, c’est seulement le « timbre » de la note (si elle est aigue ou grave). Il y a donc une multitude de notes s’appelant « do » (comme le montre l’exemple ci-dessus) mais certains « do » seront plus aiguës ou graves que d’autres, selon leur position sur la portée.
V / Lire les notes en clé de fa
Si vous savez lire les notes en clé de sol, vous savez déjà lire la clé de fa ! Elle n’est pas belle la vie ? Il vous suffit juste d’appliquer une petite technique pirate : Imaginez que les notes sont en clé de sol en ajoutant une ligne supplémentaire dans votre esprit sous la portée de clé de fa.
Pour les notes plus aiguës, je vous conseille tout de même de retenir leur position. Petite astuce : Comme son nom l’indique, la clé de fa indique le fa. Sachant que les notes se succèdent toujours dans l’ordre, vous n’aurez pas de mal à déchiffrer les autres notes !
VI / Les altérations
Une altération est un signe qui modifie la hauteur de la note devant laquelle il est placé. C’est-à-dire qu’avec une altération, le son de la note sera différent, (même si le nom de la note en tant que tel restera inchangé). Les altérations correspondent aux touches noires du piano.
Nous allons voir ensemble 2 altérations :
Le dièse (#) : qui élève un peu le son de la note (ce dernier sera donc plus aigu)
Le bémol ( : qui baisse un peu le son de la note (ce dernier sera donc plus grave)
Il existe ainsi 7 noms de notes différents mais douze sons différents en tenant compte des altérations. Si certaines notes sont entourées, c’est tout simplement parcequ’elles produisent le même son même si leur nom différe.
Altérations à la portée
Parfois on peut voir les altérations apparaitre directement au début du morceau, devant la portée. Cela veut simplement dire que toutes les notes présentes dans le morceau seront affectées par l’altération. Dans notre exemple, tous les « Fa » et les « Do » du morceau seront des « Fa# » et des » Do# ».
Pour plus de simplicité, j'ai également porté ce cours au format vidéo:
Si vous voulez tout connaître des gammes, des modes et du solfège en générl, vous pouvez télècharger gratuitement l'intégral de mon e-book sur www.composer-sa-musique.fr.
A la semaine prochaine pour la suite du cours qui sera consacré au déchiffrage des rythmes et des symboles de la partition.
Bonne lecture
Mon site: www.composer-sa-musique.fr: Ensemble d'articles, de cours vidéo, et de tutoriels pour enfin comprendre comment composer une musique.
#2
Posté 10 June 2012 - 23:52
Si seulement le solfège était aussi simple...
Mis a part une simplification à l'extrême (heureusement pour nos ptits débutants d'ailleur) bonne explication.
Bref : Bon travail !
PS : si quelqu'un veut savoir pourquoi je dit simplifié à l'extrême, cherchez Tarantos de Léo Brouwer (la vrai partosh hein pas un ddl sur guitar pro car la ce sera simplifier aussi), musique classique contemporaine, regardez, c'est simple, analysez ou jouez, vous aller vous en mordre les doigts !
Mis a part une simplification à l'extrême (heureusement pour nos ptits débutants d'ailleur) bonne explication.
Bref : Bon travail !
PS : si quelqu'un veut savoir pourquoi je dit simplifié à l'extrême, cherchez Tarantos de Léo Brouwer (la vrai partosh hein pas un ddl sur guitar pro car la ce sera simplifier aussi), musique classique contemporaine, regardez, c'est simple, analysez ou jouez, vous aller vous en mordre les doigts !
La guitare est la seule manière pour un guitariste de s'exprimer, et ce grâce a seulement six cordes.
#3
Posté 11 June 2012 - 08:15
Un "tuto" très simple et très bien expliqué. Bravo, reste plus qu'à trouver des exercices de lecture et à bosser
"Mundi placet et spiritus minima", ça n'a aucun sens mais on pourrait très bien imaginer une traduction du type : "Le roseau plie, mais ne cède... qu'en cas de pépin" ce qui ne veut rien dire non plus.
#4
Posté 11 June 2012 - 08:39
Pour les exercices de lecture j'ai le dandelot pour apprendre a lire clé de sol, de fa, fa 3e, ut 3,4,1,2 : si vous voulez j'en met quelques un sur le fofo cet aprem.
La guitare est la seule manière pour un guitariste de s'exprimer, et ce grâce a seulement six cordes.
#5
Posté 11 June 2012 - 09:27
Oui c'est trés simplifié mais aprés l'essentiel est la, et il ne reste plus que la pratique.
D'ailleurs voici un petit site sympa pour vous entrainer: www.lire-les-notes.com
D'ailleurs voici un petit site sympa pour vous entrainer: www.lire-les-notes.com
Mon site: www.composer-sa-musique.fr: Ensemble d'articles, de cours vidéo, et de tutoriels pour enfin comprendre comment composer une musique.
#7
Posté 13 June 2012 - 21:06
Je suis desolé du retard pour les exxercices c'est completement illisible avec ma webcam, du coup faut que je trouve un appareil photo, donc du coup, bah je sais pas quand je pourrai les mettres
La guitare est la seule manière pour un guitariste de s'exprimer, et ce grâce a seulement six cordes.
#8
Posté 25 June 2012 - 23:02
Voici la suite de la premiére partie!
Note: Ce cours est un cours extrait de mon e-book "L'Essentiel du solfège pour composer" que vous pouvez telecharger gratuitement sur www.composer-sa-musique.fr
Partie 2 : Les rythmes et les symboles
Dans cette partie nous allons nous intéresser à l’aspect rythmique de la musique. Dans une musique le rythme est aussi important que la mélodie. Certains chercheurs avancent même que l’origine de la musique provient avant tout des rythmes et non de la mélodie !
Qu’est-ce que le rythme ?
Le rythme c’est ce qui va déterminer la durée des notes. Il permet d’agencer la musique dans le temps en lui donnant une structure.
Pourquoi est-ce si important ?
• Le rythme est une composante essentielle dans un morceau. Imaginez un peu une musique où tous les instruments reproduiraient à l’identique le même rythme jusqu’à la fin du morceau : la musique serait ennuyeuse à mourir ! Le rythme permet donc de donner du relief au morceau.
• Au contraire, imaginez une musique où chaque instrument jouerait une même mélodie espacée et agencée selon l’envie de chacun : ce serait une véritable cacophonie ! Le rythme permet donc de structurer le morceau.
• Le rythme va également définir l’identité d’un morceau : Avez déjà vu un morceau de reggae avec un rythme effréné ?
• Et enfin, le rythme procure des émotions et influe sur notre comportement : un rythme rapide va nous donner envie de bouger, de danser,de tout casser, tandis qu’un rythme plus lent aura tendance à nous apaiser et à nous calmer.
1) La valeur des notes
Sur une partition, on va retranscrire le rythme par l’intermédiaire des notes. C’est la forme de la note qui va déterminer sa durée et donc le rythme.
Voyons ensemble les rythmes principaux :
Schéma récapitulatif : les équivalences
La notation commune
Pour des raisons de lisibilité, certaines croches et doubles croches sont regroupées ensemble pour former une nouvelle figure rythmique. Cependant, leur durée reste strictement similaire, il n’y a que la notation qui va légèrement changer.
Voici les principales formes regroupées que vous pourrez retrouver dans une partition :
2) Les silences
Les silences sont les signes qui indiquent l’interruption du son. Exactement de la même maniére que les notes, c’est grâce à leur forme que l’on va connaître leur durée.
3) Indication du rythme sur la partition
C’est bien de savoir qu’une noire correspond à un temps et une blanche à deux, mais si on n’a pas de référence, on ne sera pas à quelle vitesse compter et les rythmes seront alors d’aucune utilité.
C’est pour cela que nous avons la pulsation ! La pulsation, c’est ce truc que vos voyez systématiquement en début de partition :
Elle indique le nombre de batements par minute (BPM pour les intimes). Ainsi dans notre exemple, à un batement équivaudra une noire et une blanche correspondra donc à deux battements. Pour avoir le nombre de batement par minute, rien de plus simple : il vous suffit juste de vous procurer un métronome.
4) 2/4, 3/4, 6/8… Quésaco ?
La encore, ces sigles que l’on retrouve en début de morceau et que l’on appel couremment chiffre indicateur de mesure, sont des indications pour le rythme. Ils indiquent la mesure du morceau.
Mais qu’est ce que la mesure ? Rappelez vous, dans l’introduction je vous parlais de l’importance du rythme car ce dernier permettait de structurer le morceau. Et bien c’est à ca que sert la mesure : elle va découper le morceau en parties égales de maniére à le structurer et à le rendre plus lisible. Et ce sont ces sigles (4/4, 3/4…) qui vont nous indiquer de quelle facon il va falloir découper le morceau.
La mesure est symbolisée par un trait vertical : elle sépare clairement le morceau de facon égale (cf exemple ci-dessus).
Comment lire un chiffre indicateur de mesure ? Un chiffre indicateur de mesure va se lire comme une fraction : le numérateur et le dénominateur vont avoir une significtion particuliére.
• Le numérateur (le chiffre supérieur) va indiquer la quantité de valeur (le nombre) formant la mesure.
• Le dénominateur (le chiffre inférieur) en exprime la qualité : c’est-à-dire la valeur du nombre au numérateur.
Ces valeurs présentent au dénominateur sont des conventions et ont des valeurs bien définies:
Pas de panique si vous avez un peu de mal jusqu’ici, l’exemple que je vais vous donner va vous faire comprendre cette notion directement :
Dans notre exemple, on a affaire à du 4/4. Le numérateur correspond donc à la quantité : c’est à dire 4. Et le dénominateur (ici 4) va correspondre à la valeur. Si on regarde notre tableau, on voit que le 4 correspond à la noir donc à 1 temps. Dans une mesure il devra donc y avoir 4 noirs soit 4 temps. Et c’est ce que l’on peut apercevoir dans notre exemple : la mesure intervient systématiquement après 4 temps.
A vous de jouer ! Au bout de combien de temps faudra-t-il placer la mesure sur un 2/4 ?
5) Quelques symboles courants
Et pour finir, nous allons voir quelques notations apparaissant souvent dans une partition (si ce n’est constamment) qu’il vous sera utile de connaître.
Le point de prolongation : il se place après une note et augmente cette note de la moitié de sa durée.
La liaison : Placée au-dessus ou au-dessous de plusieurs notes, elle indique qu’il faut jouer ces notes liées, sans les séparer distinctement.
La barre de reprise : Elle indique qu’il faut répéter une partie du morceau.
Et le résumé sur format vidéo:
Si vous voulez tout connaître des gammes, des modes et du solfège en général, vous pouvez télècharger gratuitement l'intégral de mon e-book sur: www.composer-sa-musique.fr.
En éspèrant que cela vous a été utile,
Bonne musique
Note: Ce cours est un cours extrait de mon e-book "L'Essentiel du solfège pour composer" que vous pouvez telecharger gratuitement sur www.composer-sa-musique.fr
Partie 2 : Les rythmes et les symboles
Dans cette partie nous allons nous intéresser à l’aspect rythmique de la musique. Dans une musique le rythme est aussi important que la mélodie. Certains chercheurs avancent même que l’origine de la musique provient avant tout des rythmes et non de la mélodie !
Qu’est-ce que le rythme ?
Le rythme c’est ce qui va déterminer la durée des notes. Il permet d’agencer la musique dans le temps en lui donnant une structure.
Pourquoi est-ce si important ?
• Le rythme est une composante essentielle dans un morceau. Imaginez un peu une musique où tous les instruments reproduiraient à l’identique le même rythme jusqu’à la fin du morceau : la musique serait ennuyeuse à mourir ! Le rythme permet donc de donner du relief au morceau.
• Au contraire, imaginez une musique où chaque instrument jouerait une même mélodie espacée et agencée selon l’envie de chacun : ce serait une véritable cacophonie ! Le rythme permet donc de structurer le morceau.
• Le rythme va également définir l’identité d’un morceau : Avez déjà vu un morceau de reggae avec un rythme effréné ?
• Et enfin, le rythme procure des émotions et influe sur notre comportement : un rythme rapide va nous donner envie de bouger, de danser,
1) La valeur des notes
Sur une partition, on va retranscrire le rythme par l’intermédiaire des notes. C’est la forme de la note qui va déterminer sa durée et donc le rythme.
Voyons ensemble les rythmes principaux :
Schéma récapitulatif : les équivalences
La notation commune
Pour des raisons de lisibilité, certaines croches et doubles croches sont regroupées ensemble pour former une nouvelle figure rythmique. Cependant, leur durée reste strictement similaire, il n’y a que la notation qui va légèrement changer.
Voici les principales formes regroupées que vous pourrez retrouver dans une partition :
2) Les silences
Les silences sont les signes qui indiquent l’interruption du son. Exactement de la même maniére que les notes, c’est grâce à leur forme que l’on va connaître leur durée.
3) Indication du rythme sur la partition
C’est bien de savoir qu’une noire correspond à un temps et une blanche à deux, mais si on n’a pas de référence, on ne sera pas à quelle vitesse compter et les rythmes seront alors d’aucune utilité.
C’est pour cela que nous avons la pulsation ! La pulsation, c’est ce truc que vos voyez systématiquement en début de partition :
Elle indique le nombre de batements par minute (BPM pour les intimes). Ainsi dans notre exemple, à un batement équivaudra une noire et une blanche correspondra donc à deux battements. Pour avoir le nombre de batement par minute, rien de plus simple : il vous suffit juste de vous procurer un métronome.
4) 2/4, 3/4, 6/8… Quésaco ?
La encore, ces sigles que l’on retrouve en début de morceau et que l’on appel couremment chiffre indicateur de mesure, sont des indications pour le rythme. Ils indiquent la mesure du morceau.
Mais qu’est ce que la mesure ? Rappelez vous, dans l’introduction je vous parlais de l’importance du rythme car ce dernier permettait de structurer le morceau. Et bien c’est à ca que sert la mesure : elle va découper le morceau en parties égales de maniére à le structurer et à le rendre plus lisible. Et ce sont ces sigles (4/4, 3/4…) qui vont nous indiquer de quelle facon il va falloir découper le morceau.
La mesure est symbolisée par un trait vertical : elle sépare clairement le morceau de facon égale (cf exemple ci-dessus).
Comment lire un chiffre indicateur de mesure ? Un chiffre indicateur de mesure va se lire comme une fraction : le numérateur et le dénominateur vont avoir une significtion particuliére.
• Le numérateur (le chiffre supérieur) va indiquer la quantité de valeur (le nombre) formant la mesure.
• Le dénominateur (le chiffre inférieur) en exprime la qualité : c’est-à-dire la valeur du nombre au numérateur.
Ces valeurs présentent au dénominateur sont des conventions et ont des valeurs bien définies:
Pas de panique si vous avez un peu de mal jusqu’ici, l’exemple que je vais vous donner va vous faire comprendre cette notion directement :
Dans notre exemple, on a affaire à du 4/4. Le numérateur correspond donc à la quantité : c’est à dire 4. Et le dénominateur (ici 4) va correspondre à la valeur. Si on regarde notre tableau, on voit que le 4 correspond à la noir donc à 1 temps. Dans une mesure il devra donc y avoir 4 noirs soit 4 temps. Et c’est ce que l’on peut apercevoir dans notre exemple : la mesure intervient systématiquement après 4 temps.
A vous de jouer ! Au bout de combien de temps faudra-t-il placer la mesure sur un 2/4 ?
5) Quelques symboles courants
Et pour finir, nous allons voir quelques notations apparaissant souvent dans une partition (si ce n’est constamment) qu’il vous sera utile de connaître.
Le point de prolongation : il se place après une note et augmente cette note de la moitié de sa durée.
La liaison : Placée au-dessus ou au-dessous de plusieurs notes, elle indique qu’il faut jouer ces notes liées, sans les séparer distinctement.
La barre de reprise : Elle indique qu’il faut répéter une partie du morceau.
Et le résumé sur format vidéo:
Si vous voulez tout connaître des gammes, des modes et du solfège en général, vous pouvez télècharger gratuitement l'intégral de mon e-book sur: www.composer-sa-musique.fr.
En éspèrant que cela vous a été utile,
Bonne musique
Mon site: www.composer-sa-musique.fr: Ensemble d'articles, de cours vidéo, et de tutoriels pour enfin comprendre comment composer une musique.
#9
Posté 02 July 2012 - 22:43
Arlem, je n'ai as d'autres parties prévues pour ce cours. Tu penses qu'il est assez complet pour l'afficher en post-il comme tu le suggérais?
Mon site: www.composer-sa-musique.fr: Ensemble d'articles, de cours vidéo, et de tutoriels pour enfin comprendre comment composer une musique.
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