American Idiot - Green Day
#1
Posté 11 June 2008 - 11:33
Pour ceux qui ne parlent pas trop anglais cet album raconte une histoire plutot interessante portee par une bonne musique.
J'ai fait un petit resume des chansons pour ceux que sa interesse :
PERSONNAGES :
- JOS = Jesus Of Suburbia (Jésus de la banlieue) : L'idiot américain
- St Jimmy
- The Underbelly = Le Bas Ventre : Les amis de JOS
- Maman et Brad : La manière dont JOS fait référence à Brad pourrait signifier que son père est partit et que Brad est son beau-père.
AMERICAN IDIOT (l'idiot américain) :
C'est le titre de l'album. A la base, c'est un gamin désorienté et plein de confusions, enveloppé dans un monde d'illusions, il n'a aucun endroit où aller et il se sent nul et misérable. Donc ce gamin, le « jésus de la banlieue », est allé dehors, pleurer son hymne pour que tout le monde l'entende, il a crié misérablement « je ne veux pas devenir un idiot américain !.. ». Il voit qu'il est enfermé dans un « redneck agenda » (agenda de plouc) et qu'il ne peut rien y faire.
JESUS OF SUBURIA (jésus de la banlieue) :
Le jésus de la banlieue nous est présenté, comment il a découvert la rage, l'amour, son atmosphère, ses amis et des informations basiques.
Part I : c'est juste une introduction : « I'm the son of rage and love...” (je suis l'enfant de la rage et de l'amour)
Part II : the city of the damned (la cité des damnés) : c'est un appel à l'aide. JOS déteste sa ville, son pays et la misérable vie qu'il mène.
Part III : I don't care (je m'en fous) : c'est un nom très approprié. Ce sont les cris pathétiques de JOS et comment il emmerde tout et tout le monde.
Part IV : Dearly beloved (mes biens chers frères) : JOS demande si ce qu'il ressent est naturel, comment il peut s'en sortir et si quelqu'un peut le comprendre.
Part V : tales of another broken home (conte d'une autre maison brisée) : c'est la fin de son discours. JOS en a marre, il est niqué, et il décide de quitter sa ville et sa vie. « I don't feel any shame, I won't apologize. When there ain't NOWHERE you can go. RUNNING AWAY from pain, when you feel victimized...” ( Je n'ai pas honte, je ne m'excuserais pas. Quand il n'y a nulle part où aller. S'enfuir de la douleur quand tu as été une victime...)
HOLIDAY (vacances) :
JOS quitte sa ville et va vivre dans la rue (Hear the sound of the falling rain... [Entends le son de la pluie qui tombe]). Il parle fort et agit en vain mais il essaie de se dire que le fait d'être parti est une bonne chose. Il s'explique les raisons de son mécontentement. Il se sent seul et exclu de la société mais il semble qu'il reprenne petit à petit confiance en lui et qu'il trouve un peu de joie sur la route. C'est aussi une chanson politique (Zeil Heil to the president gasman... [« Zeil Heil » est un terme nazi qui signifie « à la victoire » qui est une comparaison entre la politique de Bush et celle des nazis) mais c'est juste JOS qui cri et exprime ses idées morbide sur le monde. Comme si il criait dans le vent. Aussi « to go on holiday » signifie partir en vacance. Donc JOS prend ça comme une fuite, la liberté. Ce qui nous amène à « boulevard of broken dreams »
BOULEVARD OF BROKEN DREAM (boulevard des rêves brisés) :
JOS est seul dehors, dans les rues froides, rien à faire, nulle part où aller. La joie s'est épuisé et il marche seul. Tout le monde dort, personne ne peut l'entendre, tout le monde s'en foue, et il marche ...
ARE WE THE WAITING ? (Sommes nous les seuls à attendre ?)
Calme, seul, JOS vit à la dure. Son esprit lui joue des tours et il égare lentement sa santé mentale. Il commence même à ne plus croire en lui. Il n'est pas le roi de son local 711, où personne ne sait qui il est. Il n'est pas le jésus de la banlieue. Il est juste ... là.
St JIMMY :
Rapide, nerveux et très hardcore. St Jimmy, le saint patron du reniement. Dur, coriace, tuer ne l'effraie pas. Un punk kid sorti tout droit des 70's. Le plus mauvais, le pire enculé de sa mère dans le coin. Il vit dans la rue, il sait tout et il voit tout. Il ment et il est sur de lui. Il peut être vu comme le mauvais coté de JOS qui est totalement innocent, sans expérience.
GIVE ME NOVACAINE (donne moi de la novocaïne [= morphine]) :
JOS rencontre Jimmy est devient ami avec lui. Ils prennent de la drogue et ils traînent ensemble. JOS dépend de Jimmy pour garder sa santé mentale car il ne connaît personne d'autre. « Give me novocaine » est son expérimentation de la drogue et comment Jimmy l'a introduit dans la dépendance pour oublier la détresse de la vie de tout les jours.
SHE'S A REBEL (c'est une rebelle) :
Pendant qu'ils étaient dans la rue, Jimmy et JOS ont rencontré une jeune rebelle que JOS appelle « Whatsername » (c'est-quoi-son-nom). Elle est décrite dans cette chanson. Elle tient le cœur de JOS comme une grenade (d'où la couverture de l'album). Pour JOS, c'est l'amour. C'est une introduction pour cette fille, une nouvelle tournure dans le cœur de JOS. Nouveaux sentiments, nouvelles pensées, nouvelles atmosphères ...
EXTRAORDINARY GIRL (une fille extraordinaire)
Encore une chanson sur Whatsername. Les sentiments de JOS pour elle, ce qu'il pense d'elle...
LETTERBOMB(lettre piégée)
Après être sorti avec Whatsername, une rupture se prépare. Le début de la chanson « nobody's likes you, everyone left you... » (personne ne t'aime, tout le monde t'a laissé tomber) est une raillerie de Whatsername et elle écrit une lettre d'adieu à JOS. Elle y explique que JOS n'en faisait pas assez pour elle et qu'il n'est pas ce qu'il croit être. « you're not the Jesus Of Suburia, The St. Jimmy is a figment of, your father's rage and your mother's love, that's made the idiot america" (tu n'es pas le jésus de la banlieue. St Jimmy est un mélande de la rage de ton père et de l'amour de ta mere, ce qui fait un idiot américain ). Elle explique que JOS est devenu exactement ce qu'il détestait et elle le quitte. "Well she said I can't take this place, I'm leaving you behind. She said I can't take this town I'm leaving you tonight..." (elle a dit “je peux pas rester ici, je te quitte”. Elle a dit « je peux pas rester dans cette ville, je te quitte ce soir »)
WAKE ME UP WHEN SEPTEMBER ENDS (réveille moi quand septembre sera fini) :
JOS est encore seul. Il a perdu ses amis, la seule fille qu'il n'est jamais aimé, il n'a plus de maison et plus de job, il est revenu au point de départ, il est triste et seul dans la rue. Il se décrit comme innocent, du moins il l'était mais ça n'a pas duré. Il est cassé, mort de l'intérieur. C'est aussi une chanson personnelle sur le père de Billie Joe qui est mort en septembre 1982 quand il n'avait que 10 ans.
HOMECOMING (retour à la maison) :
JOS n'a rien à faire. Il est encore dans la rue, il est encore seul. Alors où aller ? A la maison.
Part I : The death of St Jimmy (le mort de St Jimmy) JOS quitte la rue, retourne chez lui et abandonne Jimmy. Il se rend compte que partir n'était pas une bonne chose et que ça ne lui a rien apporté sauf de savoir que la vie n'est pas meilleure dans une autre atmosphère. Il en a trop espéré et n'a rien reçu en retour. St Jimmy s'est suicidé, dans un sens, il est sorti de l'esprit de JOS. Mais tout le monde continu de s'en foutre.
Part II : East 12Th St (12 rue East) nous dit que JOS a rencontré et accepté la conformité, il a trouvé un job, mais il reste dans son monde et les gens bougent autour de lui. Il voudrait plutot être dehors avec « the underbelly », ses amis. Il se sent pris au piège. Seul, encore, il doit partir. "This life like dream ain't for me" (cette vie de rêve n'est pas pour moi)...
Part III : Nobody likes you (personne ne t'aime) Il est déprimé d'avoir perdu Whatsername, et il attend son retour, mais il n'y a aucun espoir. Tout ses rêves sont perdus pour le moment, et il entend la voix de Whatsername qui lui dit « nobody likes you, everyone left you » (personne ne t'aime, tout le monde t'a abandonné).
Part IV : Rock'n roll girlfriends (une copine rock'n roll) : JOS reçoit une carte postale de “Tunny”, une autre personne qu'il a rencontré dans la rue. Tunny explique qu'il est bien là où il est et qu'il aime la vie de rebel qu'il mène pendant que JOS se fait chier avec ce job et cette vie qui ne le mèneront nulle part.
Part V : We're coming home again (on retourne à la maison) : JOS accepte les choses. Il réalise ce qui l'entoure, le monde et les gens, et il les accepte. Il est de retour chez lui. Il a abandonné la confusion. Il n'est pas sur d'être joyeux ou triste, il est juste chez lui, il vit, il est seulement ... lui.
WHATSERNAME :
Après être rentrer chez lui, il vit normalement. Il continue de regretter Whatsername. Ça fait tellement longtemps qu'il a oublié son nom. Il se demande ce qu'elle fait maintenant mais il ne peut que se souvenir. Tout ce qui lui reste d'elle ne sont que des souvenirs. L'album se finit avec JOS qui essaye de l'oublier. “If my memory serves me right, I'll never turn back time, forgetting you, but not the time.” (Si ma mémoire est bonne, je ne suis pas retourné dans le temps, je t'oublie, mais pas le temps.) Il ne regrette pas d'avoir vécu dans la rue, c'est uen expérience qui lui en aura appris, mais il essaye toujours d'oublier Whatsername, et la douleur qu'elle lui a causée, et vive versa.
Voila, pour les courageux qui ont tout lu, j'espere que vous avez apprecie.
#3
Posté 14 June 2008 - 19:25
Le Rat est mort, vive le Rat.
"No pain, no gain"... en français "Pas de bras, pas de chocolat"
#6
Posté 17 June 2008 - 16:04
Chosetruc, le Jun 15 2008, 23:04, a dit :
en effet, même ma femme adore, et en plus on la joue pour le 21...
Le Rat est mort, vive le Rat.
"No pain, no gain"... en français "Pas de bras, pas de chocolat"
#8
Posté 18 June 2008 - 17:13
Après le fiasco de "Warning" et "Shenanigans" ils devaient se remettre en question.
Pari réussi, American Idiot est vendu à 20 000 000 d'exemplaires dans le monde.
Tout avis est le bienvenu :)
#9
Posté 27 June 2008 - 20:24
#11
Posté 27 June 2008 - 23:22
#13
Posté 10 July 2008 - 10:55
mais bon je me suis lassé quand je me suis rendu compte que toutes les chansons étaient pareil
mais c'est grace a ca que j'ai continué la gratte
Compresseur Boss CS-3, Wha Ibanez Wheeping Demon WD7, Zoom G2.1u
Ibanez TB25R, Marshall JCM 2000 TSL100
Merci à Snnooze pour l'avi ;)
#14
Posté 10 July 2008 - 15:53
bigjim156, le Jul 10 2008, 11:55, a dit :
mais bon je me suis lassé quand je me suis rendu compte que toutes les chansons étaient pareil
mais c'est grace a ca que j'ai continué la gratte
pareil, pas exactement. Elles sont dans la même tonalité c'est tout !
Tout avis est le bienvenu :)
#15
Posté 10 July 2008 - 20:42
même si il y a beaucoup de médiatisation derrière qui est contraire à la "punk philosophie" doesn'it ?
#17
Posté 28 July 2008 - 20:06
A Little Red?! http://www.myspace.com/alittleredd
#19
Posté 29 July 2008 - 12:59
Lag Roxane vintage
Peavey Classic 30 ( Celestion vintage 30 + Electro-harmonix tubes )
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José Gimenez modèle 142
Yamaha C-70
#20
Posté 02 August 2008 - 17:40
Apocboy / Kékoss, le Jul 29 2008, 08:31, a dit :
c'est mec on réussi à démocratiser le punk... merde c'est énorme je trouve !!!
Non ça n'a rien à voir avec le punk... est-ce qu'un groupe comme Sex Pistols ou les Ramones jouer une chanson comme Wake me up ... C'est plutot plus du pop rock à vrai dire.